Le sténotypiste (majoritairement une femme) est garant, y compris en justice, de l’exactitude des propos tenus dans les réunions pour lesquelles il est requis .
Il est, en effet, chargé de noter intégralement et simultanément tout ce qui se dit, mais aussi qui le dit, les réactions dans la salle (rires, applaudissements, protestations, brouhaha, mouvements divers, etc.) et le déroulement de la séance (suspension, vote…).
Pour ce faire, il utilise un clavier spécial appelé sténotype qui lui permet, sous forme de signes conventionnels, d’enregistrer la parole à la vitesse de la prononciation normale (entre 220 et 230 mots/minute).
La méthode d’écriture est très simple et la bande de sténotypie est facile à relire. Suivant les cas, il rédige ensuite soit une synthèse, soit un compte rendu fidèle qu’il remet au client sur papier ou tout autre support électronique ou numérique. Il existe également un logiciel de transcription assistée par ordinateur (TAO), qui permet une restitution immédiate.
Le sténotypiste intervient pour des réunions de toutes sortes, des conférences internationales aux négociations commerciales, en passant par les procès, les réunions de comités d’entreprise ou les colloques scientifiques, etc.
Le sténotypiste exerce avec un statut de profession libérale. Il répond à la demande des clients (collectivités locales, entreprises, associations, organismes internationaux…) et organise son rythme de travail comme il le désire.
Quand il est en activité, il doit travailler de manière intensive et dans des délais très courts. Dans certains cas, il est tenu au secret professionnel. Il peut également participer à des missions à l’étranger.