Assurance maladie : Quelles démarches pour rester couvert après 18 ans ?

La sécurité sociale accompagne les personnes résidant en France tout au long de leur vie, peu importe leur âge, leur situation, leur profession... C'est un droit pour tous et toutes, fondé sur la solidarité nationale.

L’assurance maladie, comment ça marche?

Les personnes qui travaillent ou résident en France de manière stable et régulière ont le droit à la prise en charge de leurs frais de santé en cas de maladie ou de maternité.

A partir de vos 16 ans (ou dès 12 ans si vous en faite la demande en ligne, sur votre compte Ameli, ou auprès de votre CPAM joignable au 36 46), vous recevez par courrier un dossier à compléter pour recevoir une carte vitale à votre nom. Vous êtes considéré comme « ayant droit » de vos parents jusqu’à vos 18 ans. Vos frais médicaux sont remboursés sur leur compte bancaire.

A vos 18 ans (ou dès 16 ans si vous en faites la demande), vous devenez assuré à titre personnel. Vous devrez communiquer à votre caisse d’assurance maladie, via le compte Ameli, votre Relevé d’identité bancaire (RIB) pour pouvoir être remboursé sur votre propre compte bancaire.

Quelle protection sociale pendant vos études ?

Depuis la rentrée 2019, tous les étudiants sont automatiquement rattachés à une caisse d’assurance maladie.

Lors de votre inscription dans un établissement d’enseignement supérieur (université, IUT, BTS, classe prépa…), vous devez vous acquitter, en plus des frais d’inscription, d’une contribution vie étudiante et de campus. Collectée par les Crous, le montant de la CVEC pour l’année 2020/2021 s’élève à 92 euros, sauf pour les boursiers ou les étudiants bénéficiant du statut de réfugié de la protection subsidiaire ou encore ceux qui sont enregistrés comme demandeur d’asile qui en sont exonérés.

Si vous avez un job ou un emploi en parallèle de vos études, vous êtes affilié au régime dont relève cet emploi (régime général pour les travailleurs salariés du secteur privé, régime agricole...). Idem si vous êtes en apprentissage.

A noter : à chaque changement de situation (déménagement, perte d'emploi, mariage...) pensez à le signaler à la sécurité sociale.

Quelles démarches pour rester couvert après vos études ?

Après vos études, si vous êtes à la recherche d’emploi, vous restez affilié à la Sécurité sociale.

Si vous bénéficiez du RSA et que vous ne relevez d’aucun régime obligatoire d’assurance maladie, vous êtes affilié au régime général sur critère de résidence et bénéficiez à ce titre de la prise en charge de vos frais de santé.

Si vous travaillez, vous restez rattaché au régime général de Sécurité sociale et vous êtes affilié à la caisse d’assurance maladie de votre lieu de résidence. Si vous travaillez dans le secteur agricole, vous dépendrez de la Mutualité sociale agricole (MSA).

Qu’est-ce qu’une complémentaire santé ?

L’Assurance maladie offre une protection sociale de base. Elle rembourse une partie de vos frais de santé en cas de maladie ou de maternité. Pour compléter les remboursements des frais de santé non pris en charge par la sécurité sociale, vous pouvez adhérer à une complémentaire santé, appellée aussi une mutuelle.

Si vous êtes étudiant, bien qu’elle ne soit pas obligatoire, vous pouvez souscrire à une complémentaire santé auprès d'une mutuelle étudiante ou d'un autre organisme. Plusieurs formules existent, qui varient de 90 à 200 euros par an selon le niveau de protection. A vous de choisir l'offre qui correspond le plus à votre budget tout en répondant à vos besoins. Avant d’y souscrire, pensez à vérifier que vous ne soyez pas déjà pris en charge par la complémentaire santé de vos parents.

Si vos ressources sont modestes, vous pouvez bénéficier de la complémentaire santé solidaire (CSS) pour vous aider pour vos dépenses de santé. Cette complémentaire santé ne vous coûte rien ou moins de 1 euros par personne par jour, selon votre situation.

Si vous êtes salarié ou apprenti au sein d'une entreprise privée ou d'une association, votre employeur a l’obligation de vous proposer une mutuelle et de financer au moins la moitié de la cotisation. Le reste est à votre charge. Dans certains cas, vous pouvez être dispensé d'y adhérer. Plus d'informations sur Service-public.fr, le site officiel de l'administration française.

La rédaction © CIDJ
Article mis à jour le 02/03/2021 / créé le 25-02-2021