Dans un premier temps, le phytothérapeute établit un bilan complet du patient (troubles ressentis, mode de vie, habitudes alimentaires, antécédents familiaux, traitements médicamenteux en cours…). Le phytothérapeute peut ainsi être sollicité pour de nombreuses pathologies (troubles urinaires, troubles digestifs, insuffisance veineuse ou lymphatique, stress et angoisses, troubles du sommeil, bronchites et rhumes, asthme, affections ORL, cholestérol...).
Au terme de cette analyse approfondie et fouillée, il dresse un diagnostic et un bilan de santé puis établit une prescription : plantes, mode d’ingestion (infusion, gélules, décoction, teinture mère), dosages…. Si le patient dispose déjà d’un traitement médicamenteux, il étudie la comptabilité entre les 2 types de traitements. Le nombre de séances prescrites varie en fonction de la maladie et de l’évolution du traitement.
Le phytothérapeute exerce en libéral ou a sein de structures de santé (hôpitaux, cliniques).
Non diplômé, un conseiller en phytothérapie ne peut effectuer de diagnostic et ne peut pas délivrer d'ordonnance. Il ne doit en aucun cas aller à l'encontre des traitements proposés par le médecin. Par contre il peut établir une liste et un protocole de soins pour son client.
Dans l’un comme dans l’autre cas, il est recommandé bien évidemment d’avoir une connaissance approfondie des plantes et de leurs propriétés car la moindre erreur peut mettre la vie des patients en danger. Le sens du relationnel et de l’écoute sont également des qualités essentielles pour ces métiers.