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Parcoursup : quel bilan pour la nouvelle plateforme d’orientation post bac ?
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Le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche a publié un bilan de parcoursup et propose plusieurs axes d’amélioration pour 2019
Après la clôture de la procédure d’admission post bac sur parcoursup, le 21 septembre dernier, Frédérique Vidal, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, a présenté un bilan de la plateforme ainsi que les axes d’amélioration qui pourraient être mis en place en 2019. Un bilan présenté comme positif.
Vers moins d’inégalités dans l’accès à l’enseignement supérieur ?
Selon le ministère de l‘enseignement supérieur, de fortes inégalités entre les lycéens perdurent. Ainsi, bien que les BTS et les DUT soient en tête des vœux formulés par les bacheliers technologiques et professionnels, ces derniers sont sous représentés dans ces filières sélectives. Les bacheliers technologiques représentent seulement 30% des élèves en IUT et les bacheliers pro ne sont que 18% en STS.
Pour autant, dans son communiqué, le ministère assure que grâce aux engagements pris par le gouvernement (principalement des politiques de quotas), ces inégalités tendent vers une diminution. Un plus grand nombre de bacheliers pro a reçu une proposition d’admission en STS par rapport à l’année dernière (+ 28%) et les bacheliers technologiques sont plus nombreux à avoir reçu une proposition d’admission en IUT (16 821 contre 14 163 en 2017).
Parcoursup, plus efficace qu’APB ?
Toujours selon les chiffres du ministère, parcoursup aurait mieux rempli sa mission d’affectation dans l’enseignement supérieur que son prédécesseur, APB. Sur les 729 454 candidats qui ont reçu au moins une proposition d’admission, 583 274 en ont accepté une, soit 27 000 jeunes de plus qu’en 2017.
Depuis la fin de la procédure parcoursup, 955 jeunes sont toujours sans affectation contre plus de 3 000 à l'issue de la procédure APB. En 2018, les candidats qui n’avaient pas reçu de proposition d’admission pouvaient saisir la CAES (commission d’accès à l’enseignement supérieur) dans le cadre de la procédure complémentaire. Ils sont près de 30 000 à l’avoir fait. Finalement, un peu plus de 23 000 candidats ont été suivis et ont pu recevoir une proposition d’admission.
Des ajustements prévus pour 2019
Même si le bilan donné par le ministère semble positif, des axes d’améliorations sont d’ores et déjà envisagés. La non hiérarchisation des vœux ne sera pas remise en cause en 2019 car elle a permis à plus de candidats d’accéder à la formation de leur choix.
En 2019, le ministère souhaite accélérer la procédure « pour réduire le sentiment de longueur des candidats et sécuriser l’organisation de la rentrée pour les formations » peut-on lire dans le communiqué. Pour cela, « les inscriptions administratives dans les formations seront réalisées avant la fin du mois de juillet, ce qui coïncidera avec la fin de la phase principale ». Ainsi la phase principale se clôturera en juillet et non plus en septembre.
Pour tenir ces délais, la phase principale sera accélérée. Concrètement ce sont les délais de réponse aux propositions d’admission qui seront plus courts. Il faudra alors être extrêmement vigilants pour ne pas se retrouver hors délai.
Le ministère songe à anonymiser les dossiers des candidats « en supprimant la transmission aux établissements des informations qui ne sont pas nécessaires à l’examen pédagogique des vœux ». Objectif ? Limiter les inégalités sociales et territoriales.
Alors que 15% des formations n’étaient pas présentes sur parcoursup en 2018, la loi ORE oblige désormais les formations à rejoindre la plateforme. En 2019, par exemple, 350 IFSI et 150 IRTS seront accessibles sur parcoursup, ce qui représente 30 000 places supplémentaires.
Marine Ilario © CIDJ
Actu mise à jour le 13/11/2018
/ créée le 13-11-2018
Crédit photo : Parcoursup