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Souvenirs de rentrée des classes, de la 6e à la fac
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La rentrée des classes, ce jour si spécial qu’il ne laisse personne indifférent. Au collège, au lycée ou à la fac, découvrez quelques récits de rentrée scolaire presqu'ordinaire.
Driing. L’heure de la rentrée a sonné en ce début du mois de septembre. Que l’on soit jeune ou plus âgé, on a tous en mémoire une anecdote sur ce jour si particulier. Découverte d’un nouvel environnement, se faire de nouveaux amis, parfois découvrir une nouvelle ville. Embarquez avec nous pour un petit voyage dans le temps et plongez-vous dans quelques souvenirs de rentrée scolaire, de la 6e à l’université.
En 6e, surpasser le stress de la rentrée
La rentrée en classe de 6e, ce passage entre le CM2 où l’on est le plus "grand" et le collège où l’on redevient le plus "petit". Un passage pas toujours évident et une rentrée souvent synonyme de stress.
Marine se souvient de ce moment. « Tous les élèves, leurs parents et quelques élèves des classes supérieures sont regroupés dans la cour. Il y a beaucoup de monde et beaucoup de bruit. Rentrée au collège oblige, je n’ai pas voulu que mes parents restent à côté de moi. Je suis donc seule au milieu de la foule. Je ne connais personne, car je rentre dans un collège qui n’est pas mon établissement de secteur. Pour répartir les élèves dans leur classe, la principale fait l’appel au micro. Je suis pétrifiée à l’idée de ne pas entendre mon nom et de me retrouver sans classe. 6e 1, 2, 3… toujours pas appelée. Je me tourne légèrement sur le côté et je remarque une jeune fille. Je pense qu’elle a mon âge, on fait à peu près la même taille et surtout, elle a l’air tout aussi paniquée que moi. Je finis par être appelée : 6e5. Finalement, je me retrouve dans la même classe que la jeune fille. Nous sommes devenues de très bonnes amies et avons passé toutes nos années collège ensemble. »
Siham*, elle n’a pas réagi à l’appel de son prénom. « Dans ma famille on m’appelle uniquement par un surnom. Au moment de l’appel, je ne me suis pas manifestée. C’est ma mère, derrière moi qui m’a dit « vas-y, c’est toi ! ». Je m’en souviens encore parce que ce jour-là j’ai découvert comment je m’appelais officiellement. »
Pas de problème d’appel pour Stéphanie. « Le jour de la rentrée, rien de spécial. On était bien pris en charge toute la journée. Mais le 2e jour, début des cours. J’étais un peu perdue et je me suis trompée de classe ! J’étais bien en classe de sciences, mais pas avec le bon prof ni les bons élèves. Quand je m’en suis rendu compte, j’ai timidement levé la main et expliqué au professeur que je n’étais pas dans la bonne classe. En vérifiant dans mon carnet, ma classe était en fait dans la salle juste à côté. »
Souvenirs de rentrée au lycée
Pour Amaury, la rentrée au lycée a été marquante. « Je crois que je m’en souviendrai toute ma vie. Je passais d’un collège public où j’y avais suivi 4 années d’enseignement pluriel (musique-étude), à un internat oratorien. Sonner la cloche du réveil à 5 h 30, faire son lit au carré, se plier à la discipline de l’étude… C’est raide à 14 ans. Dans ma nouvelle "maison", on était 50 garçons, âgés de 14 à 18 ans : la majorité se situant plutôt entre 16 ans et 18 ans. Ça se bagarrait pas mal, ça improvisait des barbecues nocturnes et ça bizutait, bien sûr. Je vous laisse imaginer qui ils ont choisi pour goûter la température des étangs du parc. C’était en 1989. Une autre époque. J’ai tenu un an. À la rentrée suivante, j’ai apprécié ma liberté retrouvée dans un lycée, là encore privé et religieux, mais mixte. »
Le jour de la rentrée en classe de 1re, Fiona a retrouvé une ancienne connaissance. « Notre professeur de français nous répartit dans la classe par nom de famille, un placement que nous devions garder toute l’année. Je me retrouve à côté d’une fille qui était dans ma classe de Grec en seconde avec qui… je ne m’entendais pas du tout ! En série littéraire, à raison de 6h de cours de français par semaine, je me suis dit que les cours allaient être longs… très longs. Au bout d’une semaine, nous avons commencé à nous parler et contre toute attente, nous sommes devenues inséparables. Aujourd‘hui, nous sommes toujours amies et pour la petite anecdote, elle a rencontré son copain grâce à moi et moi, mon copain grâce à elle. »
Une université peut en cacher une autre
Après un DUT info-com Laura décide de poursuivre ses études dans le même domaine à l’université. En plus de changer d’établissement, la jeune femme change de ville. « Le jour de la rentrée, impossible de trouver la salle indiquée dans mon emploi du temps. Je n’étais pas très en avance, alors je finis par demander à quelqu’un de l’aide. Et j’apprends que le cours a lieu dans une annexe de l’université… dans une autre rue ! Après de vagues indications d’itinéraire, je me mets en route, mais rapidement je me perds dans les rues, rien ne ressemble à une annexe d’université. La panique monte. Arriver en retard le premier jour, ce n’est pas possible. Je commence à tout remettre en question. Et si c’est un signe ? Est-ce que je dois vraiment suivre ce cursus dans cette université ? Mais finalement je rencontre un autre étudiant qui semble tout aussi perdu que moi. On finit par trouver notre chemin ensemble. En arrivant en cours, la prof est compréhensive et je me rends compte que beaucoup d’étudiants sont en retard. Je suis finalement restée dans cette fac jusqu’au master 2. »
Et vous alors, comment s’est passée votre rentrée ?
*Le prénom a été changé.
La rédaction © CIDJ
Actu mise à jour le 05-09-2022
/ créée le 05-09-2022
Crédit photo : Mika Baumeister - Unsplash