Vos droits Arrêter de fumer : se faire aider

Anaïs Coignac Anaïs Coignac
Publié le 15-01-2013

En bref

  • Avoir envie d’arrêter de fumer, c’est une chose. Tenir bon, c’en est une autre ! Si votre volonté vous fait défaut, n’hésitez pas à vous faire aider. Les chances d’arrêter définitivement augmentent lorsque le fumeur bénéficie d’un accompagnement.
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Se faire aider pour arrêter de fumer Crédit : Stas Svechnikov

“J’arrête quand je veux !” C’est du moins ce qu’on aime croire… En réalité, beaucoup de jeunes ont des difficultés à arrêter la cigarette. Pour augmenter vos chances d’y parvenir, ne restez pas seul. Faites-vous aider.

Quand on souhaite arrêter de fumer, qu’on ne sait pas comment faire, ou encore lorsqu’on est en période de sevrage, dialoguer peut aider. La ligne de Tabac Info Service est joignable au 3989 (appel non surtaxé). Elle est ouverte du lundi au samedi de 8h à 20h.

Au bout du fil, un conseiller répondra à toutes vos questions. Si vous le souhaitez, il vous mettra en relation avec un tabacologue qui pourra vous accompagner tout au long de votre démarche de sevrage sur la base d’un ou plusieurs entretiens téléphoniques.

Si vous avez besoin d’un soutien plus approfondi, vous pouvez faire une consultation de tabacologie. Un professionnel de santé évaluera votre dépendance au tabac, et vous proposera des solutions personnalisées ainsi qu’un suivi. À noter : le remboursement de cette consultation par l’Assurance-maladie dépend du statut du praticien.

Bon à savoir. Des “consultations pluridisciplinaires” de tabacologie sont mises en place dans plusieurs établissements hospitaliers avec un suivi individualisé selon les patients. Il n’y a pas de tarification spécifique dans ce cadre. Trouvez l’adresse la plus proche de chez vous.

Lorsqu’ils sont prescrits par un médecin ou une sage-femme, l’Assurance-maladie prend en charge les traitements par substituts nicotiniques (patchs, gommes, pastilles, inhalateurs…) à hauteur de 50 € par année civile et par bénéficiaire. Pour les jeunes de 20 à 25 ans, les femmes enceintes et les bénéficiaires de la CMU complémentaire, ce montant est plus élevé : 150 €.

Sur présentation de votre ordonnance, votre pharmacien vous délivrera les substituts nicotiniques prescrits. Vous devrez les lui régler directement, la dispense d’avance des frais (tiers payant) n’étant pas prévue dans le cadre de ce dispositif. Vous n’êtes pas obligé d’acheter en une seule fois le traitement qui vous a été prescrit : vous pouvez échelonner vos achats.

Bon à savoir. Si vous avez une complémentaire santé, interrogez-la pour savoir si votre contrat prévoit une prise en charge des substituts nicotiniques.

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