Actualité En France, le romantisme ne prend pas une ride
En bref
- 63 % des célibataires français de moins de 25 ans se disent romantiques. Et au pays de la galanterie et de la séduction, plus on avance dans l’âge, plus ce sentiment se vérifie.
Si la génération Z (âgée de moins de 25 ans) se caractérise par des codes amoureux plus ouverts, elle n’en reste pas moins attachée au bon vieux romantisme. En atteste une récente étude de l’Ifop et Disons Demain qui démontre que ce sentiment ne s’érode pas avec l’âge. Ni avec les applis de rencontre.
Les actes romantiques plébiscités
Les manifestations du romantisme durant la phase de séduction et au quotidien s’avèrent autant essentielles aux yeux des moins de 25 ans que des 50 et plus. Plus de 80 % d’entre eux leur attribuent une place importante. Ces deux générations s’accordent aussi sur une définition du romantisme qui paraît surannée mais qui conserve la cote.
Ainsi, partir en week-end en amoureux, se balader ou dîner aux chandelles demeurent des actes attendus pour prouver son attachement. Les moins de 25 ans se distinguent sensiblement par une vision plus passionnée puisqu’ils sont 80 % à évoquer le fait de « vivre l'amour fou, la liberté, la passion » comme une idée du romantisme contre 74 % des 50 ans et plus.
Les femmes plus romantiques ?
Si près des deux tiers des moins de 25 ans aspirent à vivre ce genre de romance, l’étude met en lumière un fossé au sein de la GenZ : seuls 57 % des hommes se déclarent romantiques contre 74 % des femmes. Le cliché de la femme romantique aurait-il de beaux jours devant lui ? Qu’on se rassure, sur ce sujet la parité semble se rétablir à partir de la cinquantaine. Mais un autre cliché perdure : 35 % des célibataires de la GenZ et 36 % des 50-69 ans estiment qu’il revient à l’homme de faire le premier pas…
En tout cas, dans une proportion similaire (plus de 60 %), les deux générations affirment pouvoir envisager des rapports sexuels sans sentiment. Néanmoins, elles divergent nettement à propos d'une théorie controversée : une majorité des 50-69 ans pense que les hommes ont par nature des besoins sexuels plus importants que les femmes. Une vision que seuls 35 % des 18-24 ans partagent.
Les célibataires de la GenZ se montrent par ailleurs moins préoccupés par le sexe : 42 % ont eu des relations sexuelles dans les douze derniers mois. Une tendance pas uniquement française comme nous l’indiquions dans un précédent papier intitulé Le sexe ne fait plus recette.