Au cœur de la stratégie marketing et digitale, le growth hacker est un accélérateur de croissance. Il est chargé d’élaborer et de déployer des « hacks » (programmes informatiques pour récupérer et utiliser des données massives) sur les canaux d’acquisition digitaux afin d’augmenter le volume d’utilisateurs et clients sur un temps très court.
Dans un premier temps, il ou elle mène une étude approfondie des différents canaux digitaux (réseaux sociaux, emailing, publicité, liens, trafic… ). Il ou elle analyse les données client, le trafic du site, la e-réputation de l’entreprise.
Il ou elle détermine ensuite une stratégie et des techniques d’acquisition clients qu’il développe, teste et analyse.
Les leviers qu’il utilise pour accélérer la croissance sont multiples (fidéliser le client, création de compte, optimisation du référencement, amélioration de l’expérience client). Leur mise en place nécessite à la fois de compétences techniques et créatives (techniques web marketing, communication digitale, design UX/UI), une bonne connaissance du web et des réseaux sociaux mais aussi une grande dose de réactivité. Sur un temps très court, le growth hacker doit conceptualiser, concevoir, tester et modifier les solutions proposées pour qu’elles soient le plus rentables possible.
Le growth hacker est le plus souvent employé au sein de startups ou d’agences spécialisées dans le growth hacking mais de plus en plus d’entreprises font appel à ce type de profil pour « booster » leur croissance. Le growth hacker intervient généralement sur une période courte (quelques semaines) avec un budget limité. Il travaille généralement seul ou est assisté d’une équipe dédiée lorsque les projets sont importants : développeur web, content manager, référenceur SEO (référencement naturel), responsable web marketing.
Le métier nécessite une bonne connaissance du web (réseaux sociaux, SEO, content et community management) et un large éventail de compétences techniques bien entendu en webmarketing mais aussi en programmation web. Parallèlement, le growth hacker doit avoir la culture du résultat et de la performance.