Les inspecteurs de l’environnement surveillent, préviennent et sanctionnent les atteintes à l’environnement relatives à l’eau (pollution, atteintes aux zones humides ou au littoral), aux espaces naturels, à la flore et à la faune sauvage (respect des espèces protégées, lutte contre le trafic d’espèces menacées d’extinction, police sanitaire), à la chasse et à la pêche (lutte contre le braconnage, respect de la réglementation). Ils veillent ainsi au bon respect de la réglementation environnementale sur l’ensemble des activités qui peuvent impacter l’environnement et la biodiversité en général.
Ils disposent de pouvoirs de police administrative et judiciaire.
Dans le cadre du volet administratif, ils interviennent pour éviter ou interdire les troubles à l’ordre public et faire respecter la loi et la réglementation environnementale (détention d’animaux sauvages, aménagement des milieux naturels, définition et mise en œuvre de plans de contrôle, vérifications de sites et structures).
Sur le plan judiciaire, les inspecteurs de l’environnement recherchent et constatent les infractions en matière de protection de la nature et de l’eau, les infractions aux dispositions relatives aux animaux sauvages…. Agents assermentés, ils peuvent sous contrôle du procureur de la République, conduire et collaborer à des enquêtes et décider de renvoyer un prévenu devant le tribunal.
Les inspecteurs de l’environnement partagent donc leur temps entre des missions sur le terrain, des temps de bureau pour rédiger des avis techniques et des procédures judiciaires, des temps de réunion pour sensibiliser et informer les acteurs locaux et usagers de l’eau et de la nature (agriculteurs, chasseurs...)
Les inspecteurs de l’environnement (environ 1 700) exercent au sein des directions régionales et services départementaux de l’OFB (office français de la biodiversité) et de l’ONFCS (office national de la chasse et de la faune sauvage). Ils travaillent dans les directions régionales et les services départementaux des organismes et Représentant l'essentiel des agents de terrain oeuvrant au sein de ces organismes. Ce sont des fonctionnaires (catégorie B) rattachés au ministère de l’écologie et la transition écologique.
Le métier nécessite une bonne connaissance de milieux naturels et des écosystèmes, de la loi et de la réglementation. Au contact de différents publics, le métier nécessite des qualités relationnelles et pédagogiques. Des compétences rédactionnelles sont également nécessaires. Permis B requis pour effectuer les déplacements.