Le litigeur ou la litigeuse transport remplit une mission commerciale, juridique et de médiation. En effet, il/elle a en charge le règlement de litiges pouvant survenir lors d’un transport de biens ou de personnes entre un transporteur et un commanditaire.
Secteurs d’activités
Centres d’intérêts
Que fait le/la Litigeur / Litigeuse transport
Le litigeur transport recueille et enregistre les doléances et les réclamations des clients ou des passagers insatisfaits et les circonstances des incidents ou dysfonctionnements. Il négocie et traite au mieux, en les conciliant, les intérêts de l’entreprise de transport et des clients.
Pour cela, il respecte des procédures et des textes prévus en cas de conflit et de réclamation. Il constitue et instruit un dossier, mène une véritable enquête interne à l’entreprise. L’affaire peut être complexe, mettre en cause la responsabilité du transporteur et de tiers extérieurs qu’il faut alors contacter.
Le litigeur mène les négociations, s’occupe de l’indemnisation éventuelle du préjudice causé. Il prépare également les recours possibles de l’entreprise et des clients. Il opère au contact de la clientèle et des compagnies d’assurances.
Le litigeur transport maîtrise le droit des transports et le droit commercial et un goût marqué pour les questions de procédures. Le métier exige une bonne maîtrise des outils informatiques, des qualités rédactionnelles et de grandes capacités de communication et de diplomatie. L’attention aux demandes du client est essentielle. La pratique de langues étrangères est fréquente en raison du caractère international de l’activité transport. Le métier est largement ouvert aux femmes.
Ou travailler ?
Le litigeur transport travaille dans une grande entreprise de transport ou chez un commissionnaire. Les entreprises qui emploient des spécialistes de litiges liés au transport sont très diverses en taille et en activité.
Quel salaire ?
Salaire brut mensuel débutant : de 1 700 à 1 850 €.
Quelles sont les conditions de travail ?
Les horaires de travail de l’agent de litige sont en général réguliers. Il occupe un poste plutôt sédentaire même si les déplacements ne sont pas rares.
Comment devenir Litigeur / Litigeuse transport ?
La palette de formations permettant d’exercer le métier de litigeur est très large et fonction du degré de responsabilité envisagé (du bac pro au master à bac + 5).
Exemples de formations :
niveau bac
- Bac pro organisation de transport de marchandises
- Bac pro logistique
niveau bac +2
- BTS gestion des transports et logistique associée
niveau bac + 3
- BUT management de la logistique et des transports
- Licence professionnelle activités juridiques : métiers du droit des transports
Différents parcours : assurance logistique (Université Le Havre) - Licence professionnelle logistique et pilotage des flux
- Licence professionnelle logistique et systèmes d'information
- Licence professionnelle logistique et transports internationaux
- Bachelor MI option logistique internationale (EM Normandie)
niveau bac +5
- Master pro :
droit des transports et de la logistique (Lyon 2)
transports internationaux (Paris 1)
Pour plus de détails sur les masters : www.monmaster.gouv.fr
De nombreuses écoles supérieures professionnelles spécialisées en droit des transports et en logistique dispensent également des formations très pointues en ces domaines : Aftral, Promotrans, Cnam-Itip, EM Normandie...
Quelles sont les évolutions de carrières ?
Le développement des transports autorise des évolutions de carrière importantes en raison de la permanence des risques. Les spécialistes du droit des transports sont recherchés.
L’agent de litige peut passer d’une petite entreprise de transports régionaux à une grosse structure avec des responsabilités au sein d’un service du contentieux.
Il peut se spécialiser dans un type de risque précis ou dans une marchandise (denrées alimentaires périssables, matières inflammables, transports frigorifiques...).
Les liens utiles à consulter
Le réseau Info jeunes est accessible à tous les publics (collégiens, lycéens, étudiants, salariés, demandeurs d'emploi...) mais aussi à leurs parents, à leurs enseignants et à tous les travailleurs sociaux. L'accès est libre et gratuit.