Comme son nom le suggère, le no codeur ou la no codeuse élabore des applications et sites internet sans écrire une seule ligne de code. À l’aide d’interfaces visuelles et intuitives, il ou elle assemble pas à pas des composants applicatifs à partir de modèles.
Cette méthode de conception permet de gagner en agilité, en rapidité d’exécution, en flexibilité et en productivité. Elle est particulièrement adaptée aux petites structures (TPE, associations) qui ne disposent pas toujours de budgets conséquents pour s’offrir les services de développeurs aguerris.
Le métier ne nécessite pas de connaissances en développement informatique. Néanmoins, le no codeur doit maîtriser un certain nombre d’outils (outils UX, Bubble, Webflow, Zapier, Notion, Adalo, Unqork) et avoir un minimum de connaissances web (interface web, base de données, workflow). Esprit logique, le no codeur doit aussi avoir une certaine sensibilité au design et à l’ergonomie des sites web.
Le métier est en devenir. Si l’on compte une centaine de no codeur aujourd’hui, les prévisions portent ce chiffre à 100 000 personnes en 2025.