Le bio-informaticien ou la bio-informaticienne fait le pont entre la biologie et l’informatique. Il conçoit et met en œuvre des programmes informatiques pour aider les biologistes à mieux comprendre le monde du vivant.
Secteurs d’activités
Centres d’intérêts
Que fait le/la Bio-informaticien / Bio-informaticienne
Le bio-informaticien est un scientifique qui a acquis une double compétence : il ou elle a les connaissances scientifiques propres aux sciences du vivant, qui correspondent souvent à sa formation de départ, mais il a aussi des connaissances pointues en informatique qui lui permettent d'exploiter les résultats de ses recherches.
Le bio-informaticien ou la bio-informaticienne doit être capable de naviguer dans les données informatiques concernant la biologie et d’en extraire l’information pertinente. Il passe régulièrement d’une méthode de travail, celle du biologiste, à une autre, celle de l’informaticien.
La recherche biotechnologique, biomédicale ou celle sur le génome humain nécessitent de recourir à des algorithmes très puissants, ainsi qu’à des techniques avancées, comme les réseaux de neurones ou l’intelligence artificielle.
Le bio-informaticien organise les données biologiques (biologie moléculaire, génomique, protéomique, séquençage d’ADN...) pour les rendre exploitables grâce au développement et l’utilisation de puissantes bases de données.
C’est à lui de concevoir ou d’acheter les logiciels spécifiques au secteur d’activité et à l’entreprise.
Adaptabilité, rigueur, caractère hybride sont des qualités essentielles pour exercer ce métier.
Ou travailler ?
Le bio-informaticien peut travailler dans les biotechnologies, en recherche clinique et en production. Il peut exercer dans un laboratoire de recherche public ou privé, un laboratoire d’analyses ou de contrôle, pour un groupe industriel agrochimique, pharmaceutique ou agroalimentaire.
Quel salaire ?
Salaire brut mensuel débutant : 2 400 €.
Comment devenir Bio-informaticien / Bio-informaticienne ?
Pour devenir bio-informaticien, une double compétence est indispensable. Les formations spécialisées s’échelonnent du bac + 3 au diplôme d’ingénieur.
Exemples de formations :
niveau bac + 3
- Licence biologie
Différents parcours : génie bio-informatique (Poitiers), mathématiques et informatique du vivant (Lyon 1) - Licence sciences du vivant
Différents parcours : biologie-informatique-bioinformatique (Paris 7) - Licence professionnelle industries et biotechnologies
Différents parcours : traitement de données génomiques (Perpignan), systèmes d'informations et de modélisations appliquées à la bio-informatique (Clermont-Ferrand), Genomique (Lyon 1)
niveau bac + 5 et +
- Masters mathématique et informatique du vivant (Lyon 1), bioinformatique et biologie structurale (Strasbourg), bioinformatique et modélisation (Montpellier 2), bioinformatique et biostatistiques (Paris 11), bioinformatique, biochimie structurale et génomique (Aix-Marseille 1), bio-informatique (Clermont-Ferrand)
- Diplôme d'écoles d’ingénieurs. Certaines écoles d’ingénieurs proposent des spécialités en dernière année : Insa Lyon, EBI Cergy, Polytech Nice, SupBiotech, Isis, EPF... Le Cnam Paris présente un cursus complet.
- Master bio-informatique
Différents parcours :
bio informatique moléculaire méthodes et analyses (Lyon 1)
informatique et biologie intégrative (Université de Rennes)
bioinformatique pour la santé (Université de Rennes)
analyse de données génomiques (Université de Rennes) - Master sciences et numérique pour la santé
- Mastère spécialisé (MS)
- Doctorat
Plus de détails sur les masters : www.monmaster.gouv.fr
Quelles sont les évolutions de carrières ?
Le marché de la bio-informatique est en plein essor, et la rapidité du développement de la génomique et de la biogénétique est comparable à celui d’Internet. Pour répondre à ces enjeux, des nombreux bio-informaticiens seront nécessaires dans les années à venir.
Avec de l'expérience, des publications et de la notoriété, un bio-informaticien peut devenir directeur de laboratoire de recherche.
Les liens utiles à consulter
Le réseau Info jeunes est accessible à tous les publics (collégiens, lycéens, étudiants, salariés, demandeurs d'emploi...) mais aussi à leurs parents, à leurs enseignants et à tous les travailleurs sociaux. L'accès est libre et gratuit.