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Étudier en France : un atout pour les étudiants étrangers

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Étudier en France : un atout pour les étudiants étrangers

Neuf étudiants étrangers sur dix déclarent que leur séjour d’études en France a aidé à obtenir leur emploi. Peu sont venus par le biais d’un échange universitaire, mais la majorité a suivi l’enseignement des universités. La quasi-totalité des étudiants recommande de suivre des études en France.

Des étudiants principalement sur les bancs des universités

Un large sentiment de satisfaction. C’est ce que d’anciens étudiants internationaux passés par l’enseignement supérieur français expriment dans une enquête réalisée par Campus France, l’administration publique chargée de l’accueil des étudiants étrangers, en partenariat avec l’institut Verian. Interrogée sur leur parcours, la plupart des 10 000 répondants affirment que ce séjour d’études a facilité leur entrée dans la vie active. Si la France reste la première destination touristique mondiale, notre contrée séduit aussi les étudiants du monde entier. On en dénombre actuellement plus de 412 000, une proportion en augmentation de 17 % depuis 5 ans. Désireux de partager la manière dont ils ont vécu cette expérience, près de 10 000 alumni (anciens étudiants) aujourd’hui âgés de 33 ans en moyenne - et ayant étudié dans le pays au cours des dix dernières années - ont répondu à la sollicitation de Campus France. Qui sont-ils ? Ils proviennent des quatre coins du globe : Afrique subsaharienne (28 %), Afrique du Nord - Moyen-Orient (21 %), Europe (20 %), Amériques (18 %) et Asie-Océanie (12 %). Soit 154 nationalités différentes ! Et ce sont les universités qui ont capté leurs candidatures, puisque près de 70 % d’entre eux y ont fréquenté les amphis dans le cadre d’un master quand 20 % optaient pour des écoles d’ingénieur et 9 % des écoles de commerce. Parmi les disciplines plébiscitées, arrivent en tête les sciences exactes (37%), suivies par le commerce et la gestion (14%), les sciences humaines et sociales (12%), le droit et la science politique (10%) et les lettres et langues (8%). Seuls deux étudiants sur dix sont venus dans le cadre d’un échange universitaire, notamment via Erasmus. Globalement, 93 % de ces anciens étudiants gardent une bonne image de la France et ils jugent l’expérience bénéfique. L’enquête révèle même que ce séjour d’études leur a donné envie d’y rester travailler.

Un premier emploi moins de six mois après la fin des études

Les anciens étudiants internationaux estiment majoritairement que leur cursus en France constitue un atout dans la suite de leur parcours. Si bien qu’un tiers des répondants a choisi d’y poursuivre de nouvelles études, ce taux grimpant à 77 % parmi les étudiants en échange universitaire. Le pays plait : 96 % des étudiants recommandent de suivre des études en France. Parmi les 10 000 répondants, quatre sur dix vivent toujours en France actuellement, leur séjour d’études ayant pris fin après 2020. D’ailleurs, près d’un alumni sur deux a trouvé son premier emploi dans l’hexagone. Qu’ils restent ou s’installent dans un autre pays, près de neuf alumni parlant français sur dix (88 %) estiment que la maitrise de la langue française contribue à leur carrière. Avoir étudié en France favorise l’accès au premier emploi selon neuf répondants sur dix ayant décidé de s’insérer dans la vie professionnelle. En témoigne le fait que 87 % des alumni étaient en poste moins d’un an après leurs études hexagonales, dont 73 % moins de 6 mois après. Et, cerise sur le gâteau, cet emploi correspondait généralement à leurs attentes en termes de métier, de secteur et de niveau de rémunération. Ils exercent notamment dans l’enseignement-éducation (17 %) et le numérique (12 %). De manière générale, 90 % des répondants déclarent que leur séjour d’études en France a été un atout dans l’obtention de leur emploi actuel. « Découverte, ouverture, liberté, qualité, riche... », voilà les termes avec lesquels les alumni qualifient leur expérience française, à l’heure où paradoxalement le gouvernement a choisi de restreindre l’accès à certaines formations sur Parcoursup aux étudiants étrangers. Ceux-ci constituent pourtant une richesse pour la France. Au sens propre comme au figuré. Toujours selon des données de Campus France, les étudiants étrangers rapportent 1,35 milliard d’euros nets à l’économie française chaque année. Cocorico !

Odile Gnanaprégassame © CIDJ
Actu mise à jour le 20-06-2024 / créée le 20-06-2024

Crédit photo : Motortion - iStock