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Jeunes : ce qui change en mai 2024
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Pour les jeunes retardataires, il ne reste plus que quelques jours pour s’inscrire sur les listes électorales afin de voter aux élections européennes. Face au déficit budgétaire, le gouvernement lance une nouvelle série d'économies touchant la formation et la santé. En réponse à la délinquance des mineurs, il instaure également les travaux éducatifs.
Dernier délai pour s’inscrire sur les listes électorales
Pour élire les députés européens le 9 juin prochain, il faut être inscrit sur les listes électorales. Tout citoyen français ou ressortissant d'un État membre de l'Union européenne résidant en France, âgé d'au moins 18 ans la veille du scrutin, a le droit de voter à cette élection. Si vous venez d’avoir 18 ans, vous avez en principe été inscrit automatiquement lors de votre recensement. Pour le vérifier et connaître votre bureau de vote, consultez ce site. Si vous n’êtes pas inscrit, il est encore temps de le faire directement en ligne jusqu’au 1ᵉʳ mai 2024 sur le site service-public.fr ou en mairie jusqu’au 3 mai en fournissant un justificatif d’identité et de domicile. Si vous vivez à l’étranger, la démarche s’effectue sur le site électoral consulaire de votre pays de résidence.
Les restes à charge augmentent pour les consultations médicales et l'usage du CPF
Initialement prévu en juin, le doublement du reste à charge sur les consultations médicales, les examens de radiologie et de biologie, le transport sanitaire s’appliquera dès la mi-mai. Cette participation forfaitaire passera de 1 € à 2 €. En cas de cumul d’actes sur une même journée, le montant ne pourra toutefois pas excéder 4 € par jour sur les actes médicaux et 8 € sur les transports sanitaires. Ce mois de mai marque également la fin de la gratuité pour l'achat d'une formation via son CPF. Désormais, il vous en coutera 100 € pour chaque utilisation. Les chômeurs, qui représentent un tiers des usagers du CPF, en seront exemptés. Les salariés dont l’employeur cofinance une partie du projet de formation le seront aussi.
Adieu aides à l’embauche et bonjour aux travaux éducatifs
Premier coup de rabot sur les aides à l’apprentissage. L’aide de 6 000 € versée par l’État aux employeurs embauchant des alternants en contrat de professionnalisation est supprimée à compter du 1ᵉʳ mai 2024. Les contrats de professionnalisation permettent l’insertion ou le retour à l’emploi des jeunes et des adultes par l’acquisition d’une qualification professionnelle. Cette aide est toutefois maintenue pour les contrats en apprentissage. Concomitamment, et pour faire face à la délinquance et à la violence des mineurs, le gouvernement instaure les travaux éducatifs pour les jeunes âgés de 13 à 16 ans. Ces travaux éducatifs, alternatives à une poursuite judiciaire, seront prononcés par un parquet ou un juge pour enfant. Pendant trois mois, les jeunes concernés par ce dispositif suivront des modules de formation, d’enseignement et d’éducation civique. Ils seront encadrés par des militaires, des gendarmes, des policiers et des éducateurs de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ).
Josée Lesparre © CIDJ
Actu mise à jour le 01-05-2024
/ créée le 01-05-2024
Crédit photo : Sasint / Pixabay