Actualité Jeux vidéo : 3 arguments pour intégrer ce secteur
En bref
- L’industrie des jeux vidéo a généré 40 % d’offres d’emplois supplémentaires en 2021. Les profils expérimentés manquent notamment à l’appel.
Fifa, Assassin's Creed, Animal Crossing, Pokémon… Participer à la création de jeux vidéo plébiscités par les joueurs, quel développeur ou créatif n’en rêve pas ? C’est votre cas ? Sachez que la première industrie culturelle de France est à la recherche de talents. Et elle ne manque pas d’atouts pour vous convaincre.
Développeurs, infographistes et concepteurs sont recherchés
Dans une étude qui fait le point sur l’année 2021, l’Observatoire de l’emploi du jeu vidéo relève que les développeurs/programmeurs, les infographistes ainsi que les métiers liés à la conception (game designer, level designer, scénariste…) sont les plus recherchés. 7 offres d’emploi sur 10 concernent ces métiers. L’emploi est même en tension sur la quasi-totalité des postes seniors ou lead. En clair, le secteur manque de profils expérimentés. À contrario, les métiers du marketing et de la distribution représentent seulement 7 % des offres parues l’année dernière.
Jeux vidéo : un marché colossal de 38,2 millions de joueurs
73 % des Français jouent aux jeux vidéo au moins occasionnellement. L’industrie génère un chiffre d’affaires impressionnant : 5.6 milliards d’euros en 2021 ! En augmentation par rapport à 2020 qui a été une année exceptionnelle en raison de la crise sanitaire. Rien n’arrête ce secteur dont le nombre d’entreprises, 650 aujourd’hui, a augmenté de 10 % entre 2020 et 2021. Vous l’aurez compris, le contexte est très favorable à l’emploi. Ubisoft, Quantic Dream, Dontnod Entertainment, Asobo, Playwings Ltd, Bandai Namco et Arkane Studio sont les grands noms qui recrutent. L'Île-de-France concentre près de 50 % des offres, suivie de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
CDI et télétravail appréciés
Un déménagement ne s’impose pas forcément. Les annonces en télétravail progressent, attirant la majorité des candidats. Et c’est le CDI qui l’emporte (53 % des offres) loin devant le statut de freelance ou d’intermittent dont les autres industries culturelles comme l'audiovisuel, l'animation ou les effets spéciaux sont friandes.