Bachelor : les raisons du succès

"Le Bachelor a du succès car il apparaît aux bacheliers comme une véritable alternative aux classes prépa", explique Marie-Claude Pastoureau, directrice de l’EGC Martinique.

En effet, pour ceux qui rêvent de rentrer dans une grande école sans passer par la prépa, ce diplôme de niveau bac + 3 offre l’opportunité de poursuivre ses études et d’intégrer un cursus "grande école".

"Le Bachelor est un diplôme qui permet aux jeunes d’être très vite opérationnels dans les entreprises. Même si, aujourd’hui, une grande majorité poursuit en master", renchérit  Marie-Claude Pastoureau.

"Il rassurant pour les familles et les étudiants car il garantit un premier niveau de diplôme au bout de 3 ans qui laisse le choix : rentrer dans la vie active avec déjà un bon bagage ou poursuivre vers un master", ajoute Olivier Maillard, Directeur délégué des programmes du groupe Sup de Co La Rochelle.

Une formation axée sur la professionnalisation et l’international

Cette formation entre très vite dans le vif du sujet. Dès la première année, les étudiants partent en stage pour au moins 6 mois à l’étranger, dans une université ou dans une entreprise.

"Les jeunes attirés par cette formation ont besoin de concret. Ils veulent vite se frotter à l’entreprise et ont aussi envie de découvrir d’autres cultures. L’aspect international de la formation leur plait beaucoup. Enfin, ils veulent sentir l’atmosphère d’une grande école avec son campus, ses associations étudiantes… Ils ne viennent pas par hasard. Ils savent ce qu’ils veulent et sont très informés sur les cursus et les débouchés", précise Olivier Maillard.

Bachelor : une formation qui correspond aux besoins des entreprises

"Le Bachelor correspond aux besoins des entreprises. Le curseur du recrutement est passé de bac + 2 à bac + 3", analyse Cyrille Mandou, directeur des programmes Bachelor de Montpellier Business School.

Avec le Bachelor, les jeunes ont déjà une immersion dans l’entreprise grâce aux nombreux stages. À l’école, ils travaillent essentiellement sur des projets en équipe. "Cette pédagogie les pousse à prendre des initiatives, à être autonome. Autant de qualités recherchées par les entreprises qui cherchent des jeunes courageux, innovants, prêts à s’impliquer et vite opérationnels", renchérit Olivier Maillard.

Une bonne intégration professionnelle

Les écoles annoncent d’ailleurs toutes des chiffres éloquents d’insertion de leurs étudiants dans l’emploi. À La Rochelle, 85 % des étudiants qui se sont arrêtés au Bachelor trouvent du travail dans les 6 mois.

Néanmoins, la crise est passée par là. "Les salaires n’augmentent pas aussi vite qu’avant et le CDI n’est plus la norme. Beaucoup de jeunes démarrent dorénavant en CDD et n’ont pas le statut cadre", reconnaît Olivier Maillard. Mais il temporise en ajoutant : "Comparé à un diplôme universitaire, le Bachelor offre des perspectives d’évolution beaucoup plus rapides !"
 

Valérie François © CIDJ
Article mis à jour le 09/08/2019 / créé le 19-09-2014