Un espion ou une espionne (25 % des agents secret sont des femmes), est une personne qui travaille dans l’espionnage extérieur pour le compte de son pays.
Par extension, on appelle aussi espion un agent secret dont l’activité clandestine dépasse la collecte de renseignements. A savoir : le sabotage, la destruction, la captation ou l’effacement de données, la capture de matériel, l’enlèvement, l’infiltration ou l’exfiltration d’individus, la désinformation, la manipulation…
Depuis la guerre froide, l’espionnage a fortement évolué. Les tendances sont aujourd’hui le renseignement de type industriel, économique et technologique, notamment par le cyberespionnage.
Toutefois, sans pour autant jouer au James Bond, l’espion moderne est encore formé à des actions plus classiques.
C’est pourquoi la DGSE (direction générale de la sécurité extérieure) les services français qui officient dans le secret sous l’autorité du Président de la République, du Premier ministre et du ministre de la Défense, recrute des agents aux profils et aux compétences les plus variées.
Profils selon les directions : ingénieur informatique (sécurité, data), spécialiste de l’imagerie satellitaire, des télécoms, analyste géopolitique, économiste, traducteur langue rares, cryptographe, psychologue, assistant administratif, gestionnaire… et tous les métiers d’appui et de soutien (chauffeur, mécanicien, cuisinier…) sans oublier les spécialistes militaires de l’action de terrain.
L’agent des services de renseignement et d’action est confronté à des dangers en rapport avec ses fonctions et ses engagements.
Métier voisin : les agents du contre-espionnage et de l’antiterrorisme exercent au sein de la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) qui réunit aujourd’hui les fonctionnaires et contractuels de l’ex DST (Direction de la surveillance du territoire) et des ex RG (Renseignements généraux) qui dépendent du ministère de l’Intérieur.