Le contrôleur ou la contrôleuse du travail veille à l’application de la législation du travail. Il ou elle effectue des missions contrôle et de conseil auprès des entreprises. C’est un inspecteur du travail (fonctionnaire de catégorie A).
Secteurs d’activités
Centres d’intérêts
Que fait le/la Contrôleur / Contrôleuse du travail
Le plus souvent en déplacement auprès des entreprises, sur les chantiers ou les ateliers, les exploitations agricoles, le contrôleur du travail ou la contrôleuse du travail veille au bon respect de la réglementation dans des domaines aussi divers que la sécurité et la santé, le fonctionnement des instances représentatives du personnel, le respect du droit syndical, le respect des conditions et de la durée du travail, les conditions de rupture du contrat de travail...
Il ou elle dispose pour ce faire de moyens d’enquête, de prérogatives et d’actions étendus (droit d’entrée et de visite des espaces de travail, contrôle des registres du personnel, consultation des PV du CSE, dérogation en matière de durée de travail, autorisation de rupture de travail des salariés protégés.. ) et peut aller jusqu’à ordonner une cessation d’activité. En cas de dysfonctionnements, de carences, de travail illégal, il ou elle alerte l’administration centrale. Le contrôleur.se du travail peut également être sollicité pour assurer un rôle de médiateur en cas de conflits.
En parallèle, le chargé de contrôle des entreprises conseille et informe les employeurs ou les représentants du personnel.
Le métier nécessite un bon niveau de connaissances dans le domaine du droit du travail et administratif. Il implique aussi des qualités de communicant, le sens de l’écoute et du dialogue et des compétences rédactionnelles (rédaction de rapports, lettres, documents administratifs, procès verbaux). Pédagogue, tout en restant ferme et impartial, le chargé de contrôle des entreprises doit pouvoir s’adapter aux situations et environnements professionnels le plus divers.
Ou travailler ?
Le chargé de contrôle des entreprises ou contrôleur du travail est un fonctionnaire rattaché au ministère du travail, de l’emploi et de l’insertion. Il ou elle exerce le plus souvent au sein des Direccte (direction régionale de l’entreprise, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi) ou au sein de l’administration centrale.
Quel salaire ?
Une fois en poste :
2 700 € brut mensuel en administration centrale
2 540 € brut mensuel au sein des Direccte.
En fin de carrière, le salaire d’un inspecteur du travail avoisine 7 000 € brut mensuel.
Comment devenir Contrôleur / Contrôleuse du travail ?
Le métier de chargé de contrôle des entreprises est accessible uniquement par voie de concours (catégorie A). C’est généralement le premier poste occupé par les inspecteurs du travail lauréats du concours.
• Concours externe (bac + 3)
possibilité de s’y préparer via l’INTEFP, les IPAG et CPAG
• Concours interne : ouvert aux fonctionnaires ayant 4 ans d’expérience
• 3° concours : ouvert aux candidats justifiant de 8 années de mandat ou d’activité professionnelle.
Une fois reçus au concours, les inspecteurs des finances suivent une formation rémunérée (1 920 € brut par mois) de 18 mois à l’INTEFP.
Quelles sont les évolutions de carrières ?
Après une première expérience dans le contrôle des entreprises, possibilité d’évoluer vers les fonctions de chargé de contrôle de la formation professionnelle, de chargé de contrôle de l’emploi et des territoires, de responsable de projets et dispositifs…
Les inspecteurs peuvent accéder aux grades de directeur adjoint du travail ou de directeur du travail.
Le réseau Info jeunes est accessible à tous les publics (collégiens, lycéens, étudiants, salariés, demandeurs d'emploi...) mais aussi à leurs parents, à leurs enseignants et à tous les travailleurs sociaux. L'accès est libre et gratuit.