https://www.cidj.com/

Directeur / Directrice juridique

Synonymes : responsable juridique, juriste

  • Droit - Justice
Généralement à la tête d’une équipe de juristes ou d’assistants juridiques, le directeur juridique ou la directrice juridique a en charge tous les aspects juridiques d’une entreprise. C’est un expert du droit toujours expérimenté.

Description métier

Le directeur juridique a pour objectif de défendre les intérêts de son entreprise et d’assister cette dernière chaque fois que des décisions qui nécessitent une expertise juridique sont à prendre. 

Son rôle est en premier lieu d’informer et de conseiller sa direction ainsi que tous les services concernés quant aux évolutions du droit, des normes, de la jurisprudence. Pour cela, il assure une veille juridique et réglementaire permanente, rédige des notes de synthèse.
 
Expert en son domaine, le directeur juridique est consulté et sollicité dans le cadre de prise de décisions stratégiques ainsi que pour assurer le suivi quotidien de l’activité juridique  (gestion des contentieux, élaboration de contrats ou de conventions, respect des normes et procédures, restructuration, réponse à des appels d'offre etc..). 

Face à la complexification des lois, normes et règlements et à la spécificité de chaque secteur d’activité, le directeur juridique est souvent spécialisé dans un domaine particulier (droit des brevets, droit des affaires, droit des fusions acquisitions, droit des assurances, droit de la santé, droit de la pharmacie, droit immobilier, droit de l’urbanisme...). 

Le directeur juridique assure également l’interface avec les cabinets juridiques, et les cabinets d’avocats qui sont amenés à travailler avec l’entreprise. 

L’évolution actuelle veut que le responsable du service juridique soit de plus en plus souvent intégré au comité de direction. 

Outre des connaissances pointues en droit, le métier nécessite des compétences en management, la maîtrise de l’anglais notamment juridique (si l’entreprise travaille à l’international), un esprit de synthèse et d’analyse, des qualités rédactionnelles.

Études / Formation pour devenir Directeur / Directrice juridique

Pour être directeur juridique, il faut disposer d’un excellent bagage juridique (niveau bac + 5). Une spécialisation en droit, une formation complémentaire en comptabilité (DCE) ou en gestion (DJCE) ou le CAPA (certificat d’aptitude à la profession d’avocat) peuvent être considérées comme des plus selon l’entreprise recruteuse. 

Parallèlement, une expérience dans un poste d’encadrement dans le domaine juridique est indispensable. 

Bac + 5

  • Master en droit (nombreuses spécialités : droit des affaires, droit éthique, droits fiscal, droit de l'immobilier, droit international et droit européen, droit notarial, droit du numérique, droit du patrimoine, droit pénal, droit du patrimoine, droit pénal et des sciences criminelles, droit privé, droit public, droit de la santé, droit social…)
  • Master professionnel en droit des affaires
  • M2/MBA droit des affaires et management gestion (Panthéon Assas Sorbonne universités)
  • Diplôme d’école de commerce 
  • Diplôme de sciences politiques
  • Diplôme de juriste conseil d’entreprise

Plus de détails sur les masters : www.monmaster.gouv.fr

Bac + 6

•    MS (mastère spécialisé) juriste manager international

Salaires

Le salaire d’un directeur juridique est fonction de son expérience et de l’entreprise qui l’emploie. Les fourchettes de rémunération sont ainsi très larges (salaire moyen : 10 780 € brut mensuel selon AFJE). A ce salaire peut s'ajouter une part variable.

Evolutions de carrière

L’évolution la plus classique pour un directeur juridique est d’accéder à des postes de plus grande responsabilité au sein d’une direction d’entreprise. Dans une PME, le responsable juridique peut devenir DRH (s’il est spécialisé en droit du travail) ou secrétaire général. Dans de grands groupes, le directeur juridique peut intégrer le comité de direction ou le comité exécutif s’il ne l’est pas encore. 

Certains directeurs juridiques peuvent faire le choix, plus rare de s’installer en libéral et de monter leur propre affaire : cabinet d’expertise comptable (sous couvert d’être titulaire du DEC) ou cabinet de conseils juridiques.


Crédit photo : Fotolia