Guide de haute montagne

Josée Josée Lesparre
Publié le 09-12-2024
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Alpiniste de haut niveau, le guide de haute montagne conduit et accompagne des personnes dans des excursions ou des ascensions. Ses domaines privilégiés sont les sommets des Alpes, de l’Himalaya, des Andes…

Secteurs d’activités

Sport - Animation

Centres d’intérêts

Avoir des sensations fortes Etre en contact avec du public, des clients Me dépenser physiquement Travailler dans le sport Travailler en plein air

La cordée traditionnelle guide-client-porteur appartient au passé ! Aujourd’hui, le guide de haute montagne accompagne et conduit son ou ses clients sans porteur.

Sur des rochers, dans la neige, sur la glace ou sur terrain mixte, le guide de haute montagne connaît parfaitement les voies d’accès et veille à la sécurité des alpinistes amateurs dont il a la responsabilité. La plupart du temps, il accompagne ses clients pour des courses réputées faciles.

Il peut enseigner les techniques de l’alpinisme, de l’escalade et du ski de randonnée, du ski hors pistes et du ski-alpinisme. Il peut aussi encadrer des randonnées à pied en moyenne montagne, en vélo tout terrain ou encore des descentes de canyons.

Parce que tous les sommets doivent être accessibles au guide de haute montagne, de bonnes capacités physiques, techniques (dans plusieurs disciplines) et morales sont exigées pour exercer ce métier. La maîtrise d'une langue étrangère est sans contexte un plus pour accompagner une clientèle de plus en plus cosmopolite.

À noter : ce métier n'assure pas de nombreux débouchés. On compte en France 1 600 guides de haute montagne en activité, et seuls 40 aspirants guides sont diplômés chaque année.

La plupart des guides de haute montagne exercent en tant que travailleur indépendant. Des emplois salariés existent dans les centres de tourisme, les organismes sportifs (UCPA...) ou dans la fonction publique (gendarmerie, police, centres de formation...).

Salaire journalier débutant : de 250 à 340 €.

80% des guides de haute montagne ont une activité secondaire, soit sportive (pisteur secouriste, moniteur de ski) soit liée à un autre secteur. Sans oublier d'autres activités annexes : nettoyage ou réfection de constructions de grande hauteur (pont de Normandie, tour Eiffel, Arche de la Défense...).

Pour devenir guide de haute montagne, il faut obtenir le Diplôme d'Etat alpinisme-guide de haute montagne délivré par l’École nationale de ski et d’alpinisme (Ensa) reconnu au niveau licence.

La formation s'effectue sur 4 ans en alternance (coût : 11 000 €). Elle es accessible après un examen probatoire (liste de courses + PSC1) ouvert sans condition de diplôme.

Après l'examen probatoire, la formation doit être réalisée dans un délai de 7 ans maximum. Elle comprend différentes étapes (formation générale commune, stage ski de montagne aspirant guide 2, stage alpinisme aspirant guide 3, stage alpinisme hivernal aspirant guide 4, stage final). Des aménagements sont possibles pour les titulaires de certaines qualifications (DE escalade, DE moniteur de ski alpin).

Tous les 6 ans, un stage de recyclage est obligatoire.

Cas particulier : pour devenir gendarme de haute montagne (sous statut militaire), il est conseillé de préparer d'abord le diplôme de guide ou de moniteur de ski, puis d'entrer à la gendarmerie afin d'être affecté dans un peloton spécialisé.


Un guide de haute montagne peut devenir formateur ou enseignant à l’Ensa ou dans toute autre structure de préparation aux métiers de la montagne.

Un guide de haute montagne renommé et fort de multiples expériences peut, en parallèle de son activité, publier des carnets de route, des ouvrages techniques ou de photographie, éditer des reportages, documentaires…


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