La cordée traditionnelle guide-client-porteur appartient au passé ! Aujourd’hui, le guide de haute montagne accompagne et conduit son ou ses clients sans porteur.
Sur des rochers, dans la neige, sur la glace ou sur terrain mixte, le guide de haute montagne connaît parfaitement les voies d’accès et veille à la sécurité des alpinistes amateurs dont il a la responsabilité. La plupart du temps, il accompagne ses clients pour des courses réputées faciles.
Il peut enseigner les techniques de l’alpinisme, de l’escalade et du ski de randonnée, du ski hors pistes et du ski-alpinisme. Il peut aussi encadrer des randonnées à pied en moyenne montagne, en vélo tout terrain ou encore des descentes de canyons.
Parce que tous les sommets doivent être accessibles au guide de haute montagne, de bonnes capacités physiques, techniques (dans plusieurs disciplines) et morales sont exigées pour exercer ce métier. La maîtrise d'une langue étrangère est sans contexte un plus pour accompagner une clientèle de plus en plus cosmopolite.
À noter : ce métier n'assure pas de nombreux débouchés. On compte en France 1 600 guides de haute montagne en activité, et seuls 40 aspirants guides sont diplômés chaque année. 80% d'entre eux ont une activité secondaire, soit sportive (pisteur secouriste, moniteur de ski) soit liée à un autre secteur. Sans oublier d'autres activités annexes : nettoyage ou réfection de constructions de grande hauteur (pont de Normandie, tour Eiffel, Arche de la Défense…).