Dans l’édition, l’illustrateur collabore à la fois avec l’auteur, dont il doit respecter le texte, et avec le directeur artistique, qui lui soumet le cahier des charges établi en amont : code couleur, typographies à utiliser, formats prévus, délais de livraison…
Malgré la contrainte des consignes reçues, l'illustrateur jouit globalement d’une grande liberté créatrice.
L’illustrateur peut être chargé de l’intégralité des pages d’un ouvrage (notamment pour un album de bande dessinée) ou seulement de la couverture.
Dans le cas d’illustrations multiples, il travaille à partir des “découpes” qui matérialisent les emplacements consacrés aux dessins dans le texte.
Pour une illustration de couverture, il travaille en grand format et doit trouver la meilleure traduction visuelle du titre.
Dans tous les cas, l'illustrateur propose toujours des esquisses ou des crayonnés pour les faire valider, avant de passer à la phase de colorisation sur une table à dessin ou, le plus souvent, sur un ordinateur équipé d'une palette graphique.
Doué pour le dessin et la peinture, l’illustrateur peut utiliser différentes techniques de dessin sur papier (encre, gouache, feutre, crayon, pastel, acrylique…), ainsi que des outils informatiques et des logiciels spécifiques (Illustrator, Photoshop…).
Traditionnellement, l’illustrateur travaille plutôt en solitaire, chez lui ou dans un atelier, mais la tendance actuelle est au regroupement dans un même local de travailleurs indépendants qui mettent en commun leurs moyens techniques, leur matériel et leur documentation.
Très rarement salarié, l’illustrateur doit savoir se vendre et décrocher des commandes. Pour cela, il prend grand soin de son “book” qu'il met à jour régulièrement pour présenter ses travaux les plus convaincants à des employeurs potentiels.
Outre son savoir-faire technique et artistique, l'illustrateur doit avoir de la personnalité, un esprit très créatif et un style bien à lui.
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