L’ingénieur ou l'ingénieure en programmation linguistique développe un code de traitement automatique dans une langue. Le TAL (traitement automatique des langues) est une discipline à la frontière de la linguistique, de l’informatique et de l’IA. Elle est aujourd’hui de plus en plus utilisée notamment pour rédiger des articles factuels (comptes-rendus de matchs, de résultats d’élections, de bulletins météo), concevoir des chatbots (agents conversationnels) ou des dictionnaires en ligne pour apprendre les langues étrangères.
Le travail de l’ingénieur TAL commence par une analyse élaborée du corpus sémantique : type de langage (soutenu, familier, courant), contexte et support (réseaux sociaux, site internet, document administratif…), spécificités calligraphiques de la langue…
Une fois les caractéristiques du corpus sémantique connues, l’ingénieur linguistique détermine un algorithme pour lui permettre de réaliser l’analyse de manière automatisée puis lance les scripts d’analyse. Son rôle est également de travailler sur des programmes d’intégration de flux de données.
Force de propositions, l’ingénieur linguistique doit pouvoir solutionner des problèmes complexes ou développer de nouvelles approches ou fonctionnalités.
L’ingénieur linguistique dispose d’un excellent esprit d’analyse et d’une parfaite maîtrise de sa langue de travail (à l’écrit comme à l’oral). Il a une expérience du TAL (traitement automatique des langues) et maîtrise différents langages de programmation (Java, Python…), les systèmes de contrôle de versions, les programmes informatiques d’intelligence artificielle.