Certaines tâches peuvent être différentes selon la taille et la fonction du bateau sur lequel opère le mécanicien ou la mécanicienne de marine (aussi appelé mécanicien de bord ou motoriste ou mécanicien naval).
Par exemple, sur un chalutier, il participe en sus de la maintenance mécanique aux opérations de pêche ou au traitement du poisson. Sur les grosses unités, des électriciens frigoristes sont très appréciés. Sur un cargo ou un pétrolier, son travail est consacré au fonctionnement de la machinerie qui assure la propulsion du bâtiment : machine à vapeur, turbine à gaz, machine diesel ou à propulsion nucléaire.
Révision et entretien, graissage et nettoyage sont aussi le lot du mécano à bord. Sur les gros navires de commerce ou les paquebots son domaine d’intervention s’étend à la mise en œuvre des installations hydrauliques, pneumatiques et frigorifiques.
Il travaille également sur le pont à la manœuvre des instruments de levage : grues, treuils ou poulies. Tout dépend, en réalité, de l’importance de l’équipage et de l’organisation du travail à bord.
Dans la machinerie ou sur le pont les réparations, les poses et déposes des pièces défectueuses, les réglages et mises au point constituent l’ordinaire du mécanicien de marine.
Au quotidien, l’activité exige le respect de normes et de règles de sécurité très strictes. Un travail en équipe selon des rythmes soutenus et des prises de quart à toute heure pour assurer la permanence de surveillance et d’intervention 24h/24 est indispensable pour tout voyage au long cours. A terre et en cale sèche les horaires sont plus réguliers.
Le mécanicien de marine peut travailler sur un navire de pêche, un navire de marine marchande ou au sein de la Marine nationale.