Au croisement de la biologie, de la géologie, de la météorologie et de la physique, l’océanographie est l’étude de l’océan et de la mer au sens large, tandis que l’océanologie se concentre sur l’exploitation des ressources et la protection de l’environnement marin.
L'océanographe, qui passe en réalité peu de temps en mer (moins d'un mois par an en moyenne), travaille essentiellement en laboratoire, souvent devant son ordinateur, soit pour préparer les campagnes en mer, soit pour les exploiter. Son activité principale consiste à traiter les données recueillies lors des expéditions sur des navires spécialisés.
Les domaines d'étude de l'océanographe concernent l'offshore pétrolier (zones de gisements d'hydrocarbures à des profondeurs croissantes), la santé et, de plus en plus, l'environnement du littoral (observation et surveillance des pollutions chimiques, microbiologie) et la gestion des ressources halieutiques (pêche, écosystèmes halieutiques, biotechnologies).
La recherche océanographique peut être utilisée à des fins médicales et pharmaceutiques, en particulier en thalassothérapie. La biotechnologie bénéficie elle aussi des recherches de l’océanographe dans le domaine de l’hydrothermalisme : elle utilise comme matériel biologique les bactéries trouvées dans l'environnement des sources thermales profondes.
L'océanographe peut être ingénieur ou chercheur pour des organismes divers : universités, CNRS, Ifremer, Météo France, Cneva, IRD, SHOM… Il peut aussi travailler dans des secteurs comme la valorisation des produits de la mer, les constructions navales, les sociétés pétrolières, l’environnement, la santé, le tourisme…
L'océanographe est avant tout un scientifique de haut niveau avec, la plupart du temps, une double formation. Ils doit savoir rédiger, avoir de l'habileté manuelle et technique, l'esprit d'équipe et des capacités d'adaptation.
La connaissance de l'anglais et la maîtrise de l'informatique sont indispensables.