Comme les humains, les animaux ont eux aussi leurs ostéopathes attitrés. Si l’ostéopathie animale s’est développée dans un premier temps auprès des chevaux (ostéopathe équin), elle s’est peu à peu étendue à d’autres espèces et concerne aujourd’hui chien, chat, bovin, chèvre (ostéopathe canin, ostéopathe félin…).
Après diagnostic, l’ostéopathe animalier réalise des manipulations, exclusivement manuelles et externes, pour prévenir ou traiter les troubles fonctionnels du corps de l’animal. Son objectif : redonner à l’animal, souplesse, équilibre et mobilité. Ces manipulations peuvent être ponctuelles (quelques séances) ou s’intégrer dans un processus plus long de rééducation notamment pour les animaux dits de compétition. L’ostéopathe animalier travaille alors dans ce cadre en étroite collaboration avec le vétérinaire et autres intervenants.
L’ostéopathe animalier exerce le plus souvent en libéral. Il est itinérant ou sédentaire selon le type d’animaux qu’il soulage. S’il exerce en rural (chevaux, bovins…), de nombreux déplacements sont à prévoir. Quelques-uns exercent dans des structures (centre d’entrainement, élevage ou haras…) en parallèle d'une autre activité (lad, groom, cavalier). Seuls sont salariés ceux qui exercent dans des organismes de formation.
C’est le plus souvent un métier passion qui implique un bon «feeling » avec les animaux mais aussi des contacts humains. Le métier nécessite des connaissances théoriques (anatomie et physiologie animale, biomécanique) et pratiques (techniques de manipulation musculo squelettique). Pour les animaux imposants, une bonne condition physique est préférable.