Le structureur travaille en front office dans les salles de marché des banques d’investissement. Au service des clients institutionnels (banques, compagnies d’assurance), sa mission est d’élaborer des produits financiers sur mesure et structurés (d’où son nom) qui répondent à leurs besoins (solutions d’investissement, couverture de risques) quant il n’existe pas de produits financiers simples à disposition. A partir de plusieurs produits financiers, il en crée un nouveau plus sophistiqué, adapté à la demande.
Pour la conception de ces produits structurés, le structureur choisit le moteur de performances (Euro stoxx 50, fonds d’investissement spécifique…), calibre les formules de calcul puis élabore la documentation juridique du produit et de la transaction. Une fois le produit crée, le structureur établit avec le vendeur la présentation marketing du produit en s’intéressant tout particulièrement aux informations techniques du produit.
Le structureur travaille en étroite relation avec le vendeur ou « sales » chargé de la relation client dans la banque d’investissement, le trader ou opérateur de marché, les équipes fiscales et juridiques de la banque de la banque mais aussi avec le client institutionnel et les autorités de tutelles (AMF).
Intégré au sein du département structuration d’une banque d’investissement, le structureur peut s’occuper de la conception de produits structurés simples (équipe du flow) ou innovants (équipe solution) ou d’élaborer des stratégies systématiques à partir d’indices calculés quotidiennement (équipe quantitative investment strategy). Au sein de ces différentes équipes, les structureurs sont généralement spécialisés par type d’actifs (actions, fond, produits dérivés…) et peuvent travailler en parallèle sur plusieurs projets à la fois (résumé technique de caractéristiques de produits, optimisation d’algorithme d’investissement…).
Le métier nécessite une parfaite connaissance des produits financiers et un excellent niveau en mathématiques financières, en modélisation financière et en programmation informatique. Au-delà de ces compétences techniques, de qualités rédactionnelles et la maîtrise de l’anglais sont indispensables. Compte tenu des enjeux financiers, le métier demande du sang froid et une bonne résistance au stress.