Du lever au coucher, le surveillant pénitentiiare ou la surveillante pénitentiaire accompagne et surveille les détenus au cours de leurs déplacements et de toutes leurs activités : réveil, appel, promenade, exercice sportif, travail en atelier, activité socio-éducatrice, visite au parloir, douche…
Chaque gardien a en charge de 20 à 40 détenus selon les activités pratiquées. C’est lui qui effectue les fouilles corporelles régulières ou exceptionnelles ainsi que l’examen minutieux des cellules.
Dans les maisons d’arrêt où sont enfermés les détenus pour des courtes peines ou en détention provisoire, les déplacements qui mobilisent le gardien sont particulièrement nombreux : visite d’avocat, de famille, convocation au tribunal…
Le gardien de prison acquiert parfois une spécialité : surveillance extérieure, service photo, lingerie, cuisine. L’une des missions du surveillant consiste aussi à favoriser toute action de future réinsertion pouvant s’organiser à l’intérieur de la prison (apprentissage, culture, lecture…). Cette fonction « anti récidive » se fait en liaison avec les services pénitentiaires d’insertion et de probation.
L’agent pénitentiaire travaille selon le rythme suivant : 6h45-13h, 12h45-19 h ou 20h selon qu'il exerce en maison d'arrêt ou en établissement pour peines et 18h45-7 h pour le service de nuit. L'agent peut travailler le matin et la nuit : dans ce cas, il bénéficie de 2 jours de repos minimum. Il faut donc avoir de réelles aptitudes pour exercer en horaires décalés.
Rigueur, stabilté, sens de l'écoute, impartialité et qualités humaines sont également nécessaires.
Le métier comporte des risques réels liés aux spécificités de la population carcérale. La pression de sa hiérarchie est également présente afin de contrôler son propre comportement qui, en certaines circonstances, pourrait déclencher des violences extrêmes de la part des détenus.