Conseils Pour travailler à l'étranger, pensez aux compétences françaises qui s'exportent
En bref
- Du boulanger pâtissier au professionnel du cinéma d'animation, il y a des domaines dans lesquels la France peut se vanter d'avoir un savoir-faire au-dessus du lot. Conséquence logique : les Français qui s'orientent vers ces secteurs peuvent facilement travailler à l'étranger. Les 5 pistes de cidj.com.
Piste n°1 : le boulanger pâtissier français est très recherché
Si l'on demande à un étranger ce que lui évoque la France, la baguette sera souvent citée. Et si vous commandez un petit déjeuner "à la française" un peu partout dans le monde, on vous apportera des viennoiseries. Quant à la pâtisserie française, elle est associée à quelques grands noms comme Gaston Lenôtre et Jean Millet.
Le boulanger pâtissier français est donc très recherché et peut travailler où bon lui semble. "Au point qu'il est parfois difficile de les garder en France", explique Claire Dutertre, responsable de formation à l'international des Compagnons du Devoir.
Piste n°2 : la gastronomie française reconnue dans le monde entier
Dans le même esprit, la gastronomie française est très réputée. Certains chefs peuvent ainsi ouvrir leur restaurant ou leur école de cuisine à l'étranger. La tendance des cours de cuisine ou des repas de chef à domicile peut vous permettre d'exercer dans différents pays sans avoir à louer un local ou acheter un restaurant.
Des profils moins expérimentés (commis de cuisine, jeune cuisinier...) ont aussi leur chance. Leurs connaissances culinaires et techniques sont un atout pour les employeurs qui voudraient ajouter un ou deux plats français à leur carte. Sans compter que les restaurants français sont nombreux à l'étranger.
Piste n°3 : aucune difficulté pour travailler à l'étranger dans les métiers du bâtiment
Le savoir-faire français est aussi une réalité dans les métiers du bâtiment, notamment pour les couvreurs, les charpentiers ou les tailleurs de pierre.
"Cela s'explique parce qu'il y a de nombreux types d'architecture en France qui permettent aux professionnels français de côtoyer des techniques et des matériaux différents. C'est un gros avantage pour s'expatrier", précise Guillaume Suteau, International Director des Compagnons du Devoir.
En revanche, mieux vaut savoir que les conditions et les normes de travail ne sont pas les mêmes d'un pays à l'autre. "Dans mon métier de cordiste, la sécurité est la base. Pourtant, en ayant travaillé un peu à l'étranger et notamment en Argentine, j'ai pu m'apercevoir que les pratiques locales étaient très éloignées des normes françaises", raconte Julien, actuellement en Argentine avec un Visa Vacances Travail.
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© J.V.
Piste n°4 : l'aura particulière de la France en matière de mode
Paris a sa Fashion Week et la notoriété de la France concernant la mode n'est plus à prouver, notamment grâce aux grands couturiers comme Jean-Paul Gaultier ou Christian Lacroix.
Pourtant, les jeunes stylistes rencontrent quelques difficultés pour trouver un emploi, en France comme à l'étranger. Les modélistes, en revanche, s'en sortent mieux, notamment dans les spécialités lingerie, maille, fil et maroquinerie. "Chez les Compagnons, la famille des métiers du cuir (maroquinier, cordonnier...) associée à la mode et au luxe offre des opportunités à l'étranger car la France est assez renommée en la matière", explique Guillaume Suteau.
À condition de savoir parler anglais couramment, les professionnels de la fabrication (technicien en production ou en logistique...) sont recherchés pour encadrer les ateliers implantés à l'étranger.
Piste n°5 : de bonnes formations pour le cinéma d'animation
Avec une petite centaine d'entreprises de production (Gaumont Animation, Marathon Media, Millimages...), le cinéma d'animation français se classe à la 3e place au niveau mondial, derrière les États-Unis et le Japon.
Mais le véritable atout des Français, c'est la réputation de leurs écoles : Georges Méliès, La Poudrière, Émile Cohl, l'École des métiers du cinéma d’animation, l'École nationale supérieure des arts décoratifs, les Gobelins... À tel point que les studios étrangers sont parfois présents aux jurys de fin d'études pour repérer les meilleurs élèves en animation 2D/3D.