Conseils pratiques Une année sabbatique pour partir à l’étranger

Laura El Feky Laura El Feky
Publié le 12-04-2012

En bref

  • Besoin d’évasion ? Faire un break pour partir à l’étranger permet souvent de mêler l’utile à l’agréable. Au-delà des découvertes culturelles, vous pourrez améliorer votre niveau de langues et gagner en autonomie pendant votre année sabbatique. Suivez le guide pour trouvez la formule qui vous convient !
jeshoots-com-722888-unsplash.jpg
Prendre une année sabbatique pour partir à l’étranger Crédit : Unsplash

Ce n’est pas un scoop, vous êtes nombreux à rêver de partir à l'étranger pour faire un break pendant vos études. Sachez qu’il existe de nombreuses possibilités pour voyager en poussant l’expérience un peu plus loin que celle que vous vivriez en tant que vacancier. Voici quelques suggestions.

"A Sydney, j’ai vendu des koalas en peluche pour pouvoir me payer quelques mois de vadrouille ensuite", raconte Fanny, qui a choisi de prendre une année sabbatique pour partir 7 mois en Australie dans le cadre du Programme Vacances Travail (PVT).

Pour obtenir votre Visa Vacances Travail (VVT) pour une période de 6 mois à 1 an selon les destinations, vous devez consulter les conditions à remplir et télécharger votre dossier de demande sur les sites des ambassades des pays concernés : Australie, Nouvelle-Zélande, Canada, Japon, Corée du Sud, Singapour, Hong Kong, Taïwan, Argentine et Russie.

Attention, vous êtes de plus en plus nombreux à vouloir partir en tant que PVTiste et les pays ont mis en place des quotas annuels pour le VVT. Plus tôt vous déposerez votre demande de visa, plus grandes seront vos chances de partir à l'étranger dans l’année ! Le site Pvtistes.net vous donnera tous les bons plans et les informations dont vous avez besoin, quelle que soit votre destination.

Si vous n’avez pas demandé ou obtenu de Visa Vacances Travail, optez plutôt pour l’Europe, où vous pourrez travailler un peu en cas de besoin. Cela vous évitera de ne plus pouvoir financer votre séjour en cours de route et de mettre fin à une année sabbatique prometteuse ! 
 

"Je pensais que l’anglais serait un plus pour mon projet professionnel. Et je me suis dit que l’Ouest canadien, avec ses parcs nationaux, ses ours et ses Rocheuses, pouvait être un cadre assez motivant pour m’y mettre !", sourit Aurélien, qui s’est payé un séjour linguistique de 6 mois à Vancouver.

Les possibilités sont multiples : vous pouvez choisir de suivre des cours intensifs en groupe ou des cours individuels adaptés à vos besoins, ou simplement de vous immerger à temps plein dans une famille d’accueil. Pour plus de renseignements, consultez notamment les sites de l’Unosel ou de l’Office national de garantie des séjours et stages linguistiques.

"Je m’intéressais au social et je voulais une expérience sur le terrain : j’ai trouvé mon bonheur grâce à un volontariat en Hongrie qui m’a permis de m’investir auprès d’adultes handicapés", explique Jean.

Le Corps européen de solidarité (anciennement appelé SVE) peut donc être l’une de vos options pour faire un break. Renseignez-vous aussi sur les chantiers de jeunes bénévoles, notamment sur le site de Jeunesse et reconstruction, ou encore sur les autres programmes de volontariat tels que le Volontariat de solidarité internationale (SVI).

Moins cher que le séjour linguistique, le séjour au pair est aussi une excellente formule pour devenir bilingue. Pour en savoir plus, vous pouvez naviguer sur les sites de l’Union française des agences au pair et de l’Association internationale des organisations au pair.

Focus

Partir à l'étranger avec un organisme privé, mais à quel prix ?
De nombreux organismes privés vous proposeront une offre très diversifiée pour tous ces types de séjours. Prudence tout de même, les prix sont parfois très élevés et de nombreux cas d’arnaques ont été signalés ces dernières années, entre autres pour les frais d’inscription !

 

Nous rencontrer Nous rencontrer

Le réseau Info jeunes est accessible à tous les publics (collégiens, lycéens, étudiants, salariés, demandeurs d'emploi...) mais aussi à leurs parents, à leurs enseignants et à tous les travailleurs sociaux. L'accès est libre et gratuit.