Working Holiday Visa en Nouvelle-Zélande : fruitpicking et wwoofing fonctionnent bien
- PVT & VVT
Si vous avez envie de découvrir les paysages du Seigneur des Anneaux et les activités à sensations fortes de la Nouvelle-Zélande, pensez au Working Holiday Visa. Bonne nouvelle : il n'est pas soumi à quota. Le coût de la vie y est élevé, mais fruit picking et wwoofing vous dépanneront en cas de besoin.
C'est la plus lointaine destination de PVT pour les Français pourtant de plus en plus séduits par ce pays pour lequel les visas sont accordés de façon illimitée et où il semble désormais plus facile de s'en sortir financièrement que lorsqu'on opte pour l'Australie voisine.
Le témoignage en images de Marie, qui a passé 9 mois en Nouvelle-Zélande avec un Working Holiday Visa
Un PVTiste alterne généralement petits boulots, fruit picking et wwoofing en Nouvelle-Zélande
"En Nouvelle-Zélande, j'ai réussi à passer un an très sympa avec mon Working Holiday Visa sans connaître de grosses difficultés financières. Quand je ne trouvais pas de job rémunéré, je m'orientais vers le wwoofing pour lequel j'étais nourri et logé. J'ai ensuite voulu vivre le même type d'expérience en Australie, mais mes difficultés pour trouver un job cumulées au coût de la vie plus élevé qu'en Nouvelle-Zélande m'ont contraint à rentrer en France plus tôt que prévu", confie Stéphane, 25 ans.
"Il y a souvent deux options pour un PVTiste qui arrive en Nouvelle-Zélande : soit il cherche des jobs classiques rémunérés dans les grandes villes, soit il décide d'être mobile et de saisir les opportunités de fruit picking et de wwoofing qu'il rencontre au fur et à mesure de ses déplacements. J'ai choisi la première option : cela m'a pris un peu de temps pour trouver un job dans un restaurant, mais avec de la persévérance, c'est jouable", assure Marie, ex PVTiste à Auckland.
Attention aux pratiques abusives
Restez tout de même prudents : des employeurs peu scrupuleux multiplieraient les essais non payés de candidats sans concrétiser leur embauche.
Le wwoofing peut aussi s'apparenter parfois à de véritables jobs déguisés... la paye en moins.
Le salaire minimum tourne autour de 11-12 dollars nets de l’heure (environ 7 €).
"Un temps plein correspond à 40 heures de travail hebdomadaire en Nouvelle-Zélande. Si vous arrivez à cumuler ce nombre d'heures travaillées, vous vivrez sans vous priver", précise Marie.
En PVT, vous êtes aussi autorisé à étudier pendant maximum 3 mois.
Le van, achat fréquent des PVTistes qui veulent parcourir le pays
Si vous optez pour la mobilité, vous investirez souvent dans une voiture ou un van, qui se revendent généralement pas trop cher de PVTistes à PVTistes.
Sachez tout de même que vous êtes nombreux à vous lancer dans cet achat à l'arrivée des beaux jours, ce qui crée une augmentation des prix en octobre-novembre. De la même façon, vous êtes aussi beaucoup à les revendre en mai-juin, quand les acheteurs sont rares. "Cela peut être une vraie galère pour trouver preneur", explique Marie. "Je vous conseille aussi de bien vérifier l'état du véhicule que vous achetez : notre van était vieux et les réparations successives nous ont coûté pas mal d'argent."
Pour l'essence, sachez que les chaînes de supermarchés proposent régulièrement des promotions au prorata du montant des courses que vous y faîtes et que le carburant est beaucoup plus cher dans la région de la West Coast qu'ailleurs.
Des activités touristiques chères, mais un coût de la vie moins élevé qu'en Australie
De manière générale, vous dépenserez moins au quotidien en Nouvelle-Zélande qu'en Australie, même si Auckland et Wellington restent des villes chères.
Pour le logement, la colocation est très répandue. Vous trouverez des offres dans les journaux ou sur les forums dédiés aux PVTistes ou expatriés. "Mon copain et moi étions dans une coloc de 17 personnes originaires d'un peu partout. Ambiance assurée !", sourit Marie.
L'auberge de jeunesse peut aussi être une solution économique, d'autant que certaines vous proposeront de ne pas vous faire payer si vous y travaillez quelques heures quotidiennement (souvent pour faire le ménage...).
"Malgré tout, partez avec plus d'argent que ce que vous recommande le gouvernement néo-zélandais si vous le pouvez", conseille Marie. "Car dès que vous voudrez profiter des activités touristiques, tout vous coûtera très cher." Et il serait dommage de vous priver ! Marche sur les glaciers, randonnées spectaculaires, saut en parachute ou à l'élastique, rafting, observation des baleines... Autant d'opportunités de garder des souvenirs indélébiles de votre séjour.
Prolongation de 3 mois de votre Working Holiday Visa possible
Comme la Nouvelle-Zélande ne limite pas le nombre de visas accordés aux PVTistes français, il vous suffit d'attendre quelques jours pour le recevoir et pouvoir bénéficier du PVT sur place. Vous aurez un an pour partir, puis, une fois arrivé, un an pour en profiter.
Rendez-vous sur les sites de l’ambassade de Nouvelle-Zélande et du Bureau de l'Immigration pour effectuer votre demande et payer vos frais de participation (165 $NZ, soit environ 100 €) en ligne.
Conditions à remplir pour obtenir son visa :
- avoir entre 18 et 30 ans ;
- être Français et avoir un passeport valable au moins 3 mois après votre date de retour ;
- ne pas avoir déjà participé à ce programme ;
- ne pas être accompagné d’enfants ;
- prévoir assez d’argent pour vous loger et vivre sur place avant d’avoir trouvé un job : 4 200 $NZ (soit environ 2 600 €) ;
- avoir un billet retour ou justifier de ressources suffisantes pour pouvoir l’acheter ;
- être couvert par une assurance pour la durée totale de votre séjour.
A l'issue de votre PVT, vous pourrez le prolonger de 3 mois si vous pouvez prouver que vous avez fait au moins 3 mois de fruit picking.
Infos pratiques et bons plans
Pour toutes vos questions sur le logement, les assurances, les démarches administratives et toutes les autres informations liées à votre quotidien en PVT, consultez les articles et le forum de PVTistes.net.
CIDJ © CIDJ
Article mis à jour le 25-03-2019
/ créé le 01-02-2012
Crédit photo : Pixabay