Fin de mois Jobs à l’université : les candidatures, c'est maintenant
En bref
- Preneur de notes, éco-ambassadeur, chargé d’inscription, tuteur documentaire…
- Saviez-vous que votre université propose sur le campus des jobs destinés aux étudiants ?
- On fait le point sur ces emplois dont les recrutements se déroulent en ce moment.
Des jobs variés au sein des campus
Percevoir une rémunération pour se mettre au service de la communauté étudiante. Voilà qui semble attractif pour qui cherche un job à côté de ses études, a fortiori lorsque celui-ci s’exerce au sein même du campus. On doit cette opportunité au Code de l’Éducation qui liste huit catégories d’emplois accessibles, à savoir : accueil des étudiants, assistance et accompagnement des étudiants handicapés, tutorat, soutien informatique et aide à l'utilisation des nouvelles technologies, appui aux personnels des bibliothèques et des autres services, animations culturelles, artistiques, scientifiques, sportives et sociales, actions dans le domaine de la promotion de la santé et du développement durable, aide à l'insertion professionnelle, promotion de l'offre de formation. Soit une palette d’activités diversifiées parmi lesquelles chacun peut trouver un intérêt, à condition toutefois de satisfaire au dénominateur commun requis dans tous ces emplois : un nécessaire état d’esprit altruiste et engagé. Et pour cause : la vie étudiante est parsemée de moments denses comme la phase d’inscription administrative au début de l’été ou la rentrée qui suit quelques semaines plus tard. Des périodes durant lesquelles les étudiants, en particulier les nouveaux venus, recherchent des informations, des astuces et autres conseils en vue d’intégrer au mieux leur cursus. C’est dans ce contexte que les étudiants recrutés (chargés d’inscription, chargés d’accueil…) par l’établissement jouent un rôle indispensable de facilitateurs, mais également en cours d’année, pour apporter une aide spécifique et individualisée.
Prévention, animation et soutien : des missions tournées vers les autres
À l’heure où la santé mentale des jeunes préoccupe tout le monde en raison de la persistance des idées suicidaires chez nombre d’entre eux, l’étudiant relais santé établit le lien entre le service universitaire de santé (SSE) et les étudiants du campus. En clair, il s’agit de répondre à leurs interrogations et de remonter les problématiques rencontrées. En parallèle, ces recrues participent à l’élaboration des messages de prévention transmis lors d’actions réalisées dans l’enceinte universitaire ou en dehors. Par exemple, les étudiants employés par le SSE commun aux universités Paris Cité, Paris Panthéon Sorbonne et Paris 3 Sorbonne nouvelle animent un escape game sur la prévention et la réduction des risques en milieu festif. S’invitent aussi sur les campus les questions de responsabilité environnementale et sociétale. Aussi, les universités de Bordeaux ou de Rennes proposent des postes d’ambassadeur des transitions. Leur fonction ? Sensibiliser leurs pairs lors d’ateliers : fresque du climat, numérique responsable, tri sélectif… Plus largement, des étudiants se chargent d’organiser des évènements (culturels, sportifs…) afin d’animer la vie étudiante tout au long de l’année. Concernant l’aspect purement pédagogique, les postes de tuteurs proposent du soutien aux étudiants en difficulté pour suivre les cours ou un accompagnement dans leurs premiers pas à la bibliothèque universitaire, on parle dans ce cas de tuteurs documentaires. Les relais handicap embauchent aussi, en fonction de la demande, des preneurs de notes : ils consignent les cours de manière claire et la plus exhaustive pour des étudiants en situation de handicap. Enfin, dans les résidences du Crous, des référents étudiants aident à l’installation et à créer du lien. Pour connaître les offres, il faut se renseigner sans plus attendre sur le site internet de sa fac ou de son Crous.
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Un job étudiant à l’université : quels avantages ?
Si les jobs sur le campus ne sont pas légion au regard de la masse d’emplois dans la grande distribution ou la restauration, ils présentent quelques avantages. D’abord, la proximité avec le lieu d’études. Plus besoin de se dépêcher après les cours pour se rendre sur son lieu de travail. En outre, un job sur le campus sert de complément au cursus suivi. Ainsi, occuper un poste d’étudiant relais santé peut s’avérer fort utile pour les étudiants dans ce domaine, travailler dans une BU également si l’on vise les métiers des bibliothèques ou pratiquer du tutorat lorsqu’on s’intéresse à l’enseignement… Comme dans tout job, les bienfaits sur le plan des hard skills (compétences techniques) ou des soft skills (savoirs-être) s’avèrent précieux. D’ailleurs, les nouvelles recrues suivent des formations dans le cadre de leur prise de poste. Enfin, l’activité professionnelle, y compris sur le campus, peut être valorisée par l’établissement, notamment sous la forme de crédits ECTS. La première condition pour postuler, c’est de compter parmi les effectifs de l’université. Ensuite, selon la nature et le type de poste, des modalités supplémentaires s’appliquent. Certains emplois, par exemple, sont réservés aux étudiants en master. La candidature est appréciée prioritairement au regard de critères académiques et sociaux, précisent les textes officiels. Comment se passe la sélection ? Parfois, les universités organisent des journées de recrutement auxquelles il faut se présenter. Mais il reste toujours la possibilité d’envoyer sa candidature par e-mail. Alors, à vos CV et lettre de motivation !
Focus
Jobs sur le campus : quelles conditions de travail ?
- Les contrats sont conclus pour une période maximale de douze mois entre le 1ᵉʳ septembre et le 31 août. La durée effective de travail ne peut excéder 670 heures entre le 1ᵉʳ septembre et le 30 juin et 300 heures entre le 1ᵉʳ juillet et le 31 août.
- La rémunération ne peut être inférieure au Smic (11,65 € / heure).
- Si l’étudiant recruté interrompt ses études, sèche des cours obligatoires ou ne se présente pas aux examens sans motif légitime, l'établissement peut résilier le contrat avec préavis de quinze jours.