Accompagnateur / Accompagnatrice de tourisme équestre - ATE

guide équestre.
Odile Gnanaprégassame
Publié le 09-12-2024
tourisme equestre 2 cidj Crédit : Cidj

L’accompagnateur ou l'accompagnatrice de tourisme équestre (ATE) organise et conduit des promenades et des randonnées à cheval sur des itinéraires adaptés au niveau des cavaliers.

Secteurs d’activités

Animaux Hôtellerie - Restauration - Tourisme Sport - Animation

Centres d’intérêts

Etre en contact avec du public, des clients Travailler avec des animaux Travailler dans le sport Travailler en plein air

L’accompagnateur ou l'accompagnatrice de tourisme équestre est responsable du bon déroulement des promenades (de quelques heures à une journée) et des randonnées (plusieurs journées) qu’il organise.

Avant la sortie, il soigne les chevaux et s'occupe d'eux, prépare et règle le matériel et le harnachement (rênes, selles, étriers, harnais, mors...). Selon la durée de la sortie, il s’occupe également du ravitaillement et des lieux de halte tant pour les cavaliers que pour les chevaux.

La sécurité étant un souci primordial, l'accompagnateur de tourisme équestre doit bien évaluer le niveau des cavaliers pour leur proposer un parcours et des chevaux adaptés. Pendant la sortie, il partage sa connaissance et sa passion du cheval et fait découvrir aux cavaliers la région traversée. Il a donc un rôle d’animateur.

C'est un métier au contact de la clientèle qui nécessite des qualités de communication et d'accueil. Rigoureux, respectueux des consignes de sécurité, l’accompagnateur de tourisme équestre sait prendre les bonnes décisions et des initiatives en cas d'incident.

L’accompagnateur de tourisme équestre peut travailler dans un club équestre, un club de vacances ou un gîte équestre, ou pour une municipalité lors d’animations touristiques. Dans tous les cas, il participe à la comptabilité et à la gestion.

Salaire brut mensuel débutant : smic.

Ce métier s'exerce surtout pendant la saison touristique (entre mai et septembre), parfois pendant les petites vacances scolaires et surtout le week-end. C'est donc une activité saisonnière qui s’exerce généralement en complément d’un autre métier.

Pour devenir accompagnateur de tourisme équestre, plusieurs voies sont possibles :

  • Titre professionnel d’accompagnateur de tourisme équestre (ATE) organisé par la FFE (diplôme reconnu de niveau bac).
    Accès sur test d’entrée. Il faut avoir 18 ans minimum, être titulaire de la licence sportive fédérale de l’année en cours, avoir un niveau “galop fédéral 6” et totaliser 7 jours de randonnée. Cette formation peut également se faire par la VAE (validation des acquis de l’expérience). Coût : entre 4 000 et 7 000 €. Durée : de 6 à 24 mois selon le niveau à l'entrée en formation.
  • CQP EAE - enseignant activités équestres (accompagner les cavaliers sur des itinéraires de promenade préalablement conçus par un organisateur de randonnées équestre)
  • Brevet fédéral MATE - meneur accompagnateur en tourisme équestre (attelage) organisé par la FFE
  • Brevet de chef de caravane (attelage) organisé par la FFE

À noter : un aide-accompagnateur non titulaire du titre ATE ne peut pas exercer seul, mais uniquement sous la responsabilité d’un accompagnateur professionnel.


Un accompagnateur de tourisme équestre peut devenir loueur de chevaux ou propriétaire du centre équestre. Il peut également enseigner l’équitation en passant le BPJEPS (brevet professionnel de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et du Sport) activités équestres, mention tourisme équestre

Avec une qualification complémentaire, il peut conduire un attelage (une calèche, par exemple) pour promener des passagers.


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