Cyber-enquêteur / Cyber-enquêtrice (police, gendarmerie)
Le cyber-enquêteur est un policier ou un gendarme spécialisé dans les technologies numériques. Il analyse les supports informatiques et participe à des enquêtes cyber.
Secteurs d’activités
Centres d’intérêts
Que fait le/la Cyber-enquêteur / Cyber-enquêtrice (police, gendarmerie)
Le cyber-enquêteur traque la cybercriminalité sur le web, les réseaux sociaux et le darknet. Il participe également à la recherche de preuves sur tous les supports numériques.
Dans le cadre de gardes à vue ou d’enquêtes judiciaires, le cyber-enquêteur étudie et analyse les différents supports informatiques (téléphone, ordinateur, disques durs, clés USB...) qui lui sont transmis pour contrôle et extraction de preuves. Il peut également être appelé à vérifier sur place des serveurs informatiques.
Le cyber-enquêteur intervient également dans le cadre d’enquêtes cyber. Il traque les pédophiles sur les réseaux sociaux, enquête sur les attaques informatiques touchant des entreprises ou des administrations (rançongiciels, détournement des moyens de paiements, effacements de sites), les escroqueries en ligne, les chantages en ligne, le harcèlement virtuel, les vols de cryptomonnaies, le hacking ou piratage de sites ou de réseaux sociaux.
Le cyber-enquêteur travaille en équipe et en collaboration directe avec d’autres services de la police et de la gendarmerie.
Féru de nouvelles technologies et d’informatique, le cyber-enquêteur assure une veille constante (évolutions des techniques, nouvelles pratiques utilisées par les cyber-criminels). Il doit être curieux et doté d’un bon esprit d’analyse. Le cyber-enquêteur doit aussi savoir faire preuve de sang-froid et d’une grande solidité d’esprit.
Ou travailler ?
Les cyber-enquêteurs sont affectés dans les services centraux de la lutte contre la cybercriminalité de la police ou de la gendarmerie ou détachés à l’échelon territorial.
Quel salaire ?
Le traitement des gendarmes et policiers est fonction de leur grade et échelon, du poste occupé. Des primes diverses peuvent compléter la rémunération de base. Pour un gendarme :
pour un sous-officier sur le terrain : en sortie d'école 1 800 € net mensuel (avec hébergement)
pour un officier sur le terrain : en sortie d'école 2 843 € net mensuel (avec hébergement)
Pour un policier
pour un gardien de la paix : environ 2 100 net mensuel en Île-de-France
pour un officier de police : environ 2 500 net mensuel en Île-de-France
pour un commissaire de police : environ 3 200 net mensuel en Île-de-France
Comment devenir Cyber-enquêteur / Cyber-enquêtrice (police, gendarmerie) ?
Dans la gendarmerie ou la police, le métier est accessible par concours et nécessite d’avoir suivi une qualification particulière.
Gendarmerie
Pour devenir cyber-enquêteur dans la gendarmerie, il faut dans un premier temps passer le concours de sous-officier (niveau bac). Après quelques années d’exercice et obtention de l’examen d’OPJ (officier de police judiciaire), possibilité de se présenter à la licence professionnelle enquêteurs en technologies numériques (accès avec un bac + 2) dispensée à l’UTT.
D’autres formations sont également accessibles dans la gendarmerie pour se perfectionner :
- DU analyse criminelle opérationnelle pour devenir analystes de données
- Master sécurité des systèmes d’information
- MS (mastère spécialisé) expert forensic et cybersécurité
Police
Dans la police nationale, la spécialisation de cyber-enquêteur est ouverte à tous les policiers en poste. (gardiens de la paix, officiers et commissaires).
Une fois le concours obtenu, les policiers suivent en interne une formation spécifique (investigateur en cybercriminalité, primo-intervenant en cybercriminalité, enquêter sur internet et les réseaux sociaux, enquêter sous pseudonyme)
Quelles sont les évolutions de carrières ?
Les cyber-enquêteurs expérimentés peuvent évoluer vers des enquêtes de plus en plus complexes (enquêtes sur des réseaux d’entreprises, enquêtes ayant des ramifications à l’international.. )
Les liens utiles à consulter
Le réseau Info jeunes est accessible à tous les publics (collégiens, lycéens, étudiants, salariés, demandeurs d'emploi...) mais aussi à leurs parents, à leurs enseignants et à tous les travailleurs sociaux. L'accès est libre et gratuit.