Eleveuse / Eleveur de chevaux

agent d'élevage équin
Josée Josée Lesparre
Publié le 09-12-2024
elevage chevaux cidj Crédit : Cidj

L’éleveur de chevaux s’occupe d’un troupeau d’équidés : chevaux, mais aussi poneys ou ânes. Pour améliorer la race dont il est responsable, il prend soin de la santé, du bien-être et de la croissance de ses animaux.

Secteurs d’activités

Animaux

Centres d’intérêts

Travailler avec des animaux

L'éleveur de chevaux travaille à l'entretien et à la reproduction d'un troupeau d'équidés. Ce troupeau peut être destiné à fournir des bêtes de selle (monte), de trait (attelage, tractage) ou de sport (saut d'obstacles, parcours complet).

L’éleveur de chevaux est avant tout un soigneur : il contrôle au quotidien l’état de santé des chevaux de l’élevage et pratique les soins courants (pansage, traitements antiparasitaires...). En cas d’anomalie sérieuse, il fait intervenir le vétérinaire.

L'éléveur de chevaux participe aussi à toutes les tâches liées à la reproduction (saillies et mises bas). Dans ce cas, ses horaires de travail sont généralement assez lourds.

Il inspecte aussi les ferrures et, si nécessaire, il fait appel au maréchal-ferrant. Chaque intervention extérieure (vétérinaire, maréchal-ferrant...) effectuée sur les animaux est notée par l’éleveur, qui doit rendre compte au responsable d’élevage de l’état de santé des équidés.

Après les séances de dressage auxquelles il assiste, l’éleveur vérifie l’état des chevaux : pose de la selle, mise au licol, tenue à la longe...

L'éleveur de chevaux est aussi chargé de l'alimentation des bêtes. Il évalue et distribue les rations alimentaires en fonction de l’activité et de l’âge de chaque animal.

Enfin, selon l'organisation de l'établissement ou du haras, l'éleveur de chevaux assure parfois l’entretien du matériel de sellerie et des écuries, ainsi que le nettoyage des box. Il peut aussi participer à la récolte du foin, voire à la culture des céréales qui alimentent les chevaux..


Environ le S.M.I.C pour un éleveur de chevaux salarié débutant.
Environ 1 600 € après quelques années d’expérience.
Jusqu’à 3 000 € avec des formations complémentaires. Les revenus d'un éleveur-propriétaire varient en fonction de son volume d'affaires.

Du BP (brevet professionnel) au BTSA (brevet de technicien supérieur agricole) et à la licence professionnelle, plusieurs formations professionnelles sont spécifiques au monde du cheval et de l’élevage.

Exemples de formations :

Niveau bac

  • BP responsable d'entreprise hippique
  • Bac pro conduite et gestion de l'entreprise hippique

Niveau bac + 2

  • BTSA productions animales spécialité élevage équin et valorisation des jeunes chevaux (pour accéder à la direction de grands élevages) à Sablé sur Sarthe
  • BTSA analyse, conduite et stratégie de l'entreprise agricole support équin à Sablé sur Sarthe

Niveau bac + 3

  • Licence professionnelle productions animales
    Différents parcours :
    développement et conseil filière équine (Centre Universitaire Jean François Champollion - 81, CFA - CFPPA de la Cazotte -12)
  • Licence professionnelle management et gestion des organisations
    Différents parcours :
    gestion dans la filière équine (IUT Grand Ouest Normandie - Site d'Alençon à Damigny) métiers du management et de la gestion dans la filière équine (IUT Grand Ouest Normandie - Site d'Alençon-61)
  • Licence professionnelle droit des entreprises agricoles
    Différents parcours :
    culture-élevage équestre (Agricampus Laval)

Niveau bac + 5

  • MS sciences et management de la filière équine (AgroSup Dijon, EM Normandie)


Un éleveur de chevaux peut suivre des formations complémentaires pour accéder à d’autres métiers de l'univers du cheval : enseignant d’équitation, guide de tourisme équestre, responsable de centre équestre, négociant en chevaux...

Il peut aussi évoluer vers le monde des courses en devant entraîneur, par exemple ou superviser les chevaux dont il est, en tout ou en partie, propriétaire.


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