Le pigiste est un journaliste qui travaille « à la pige ». Cela veut dire qu’il est rémunéré à l’article, au reportage ou à la photo. C'est le plus souvent un journaliste débutant. Il n’est pas salarié d'un organe de presse particulier.
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Que fait le/la Pigiste
Le pigiste propose à différents médias des sujets d’articles à traiter pour lesquels il sera rémunéré.
Extrêmement adaptable, il doit, à chaque fois qu’il écrit pour une rédaction différente, se couler dans « le moule éditorial » du journal en question pour rédiger dans l’esprit désiré, en un minimum de temps.
Il remet des articles comportant un nombre précis de signes, pour ce qui concerne la presse écrite ou Internet. Rompu à ce type d’exercice, il doit en outre s’organiser de façon à ne pas manquer de travail sans pour autant être submergé par sa tâche. Gérer le flux des commandes pour équilibrer ses revenus n’est pas toujours évident.
Le pigiste peut être spécialisé dans un secteur donné (politique, économie, sciences, littérature, spectacles, sports, agriculture...) ou polyvalent.
Sa qualité première est la curiosité. Il doit également faire preuve de rigueur, avoir une bonne maîtrise du rédactionnel et de l’expression orale et beaucoup d’énergie.
Il possède son propre matériel de travail (informatique, appareil photo, magnétophone pour les interviews), de façon à pouvoir transmettre ses informations, le plus vite possible aux rédactions.
Il doit aussi maîtriser tous les outils informatiques et de communication.
Ou travailler ?
Il peut travailler pour un journal ou une agence de presse, soit régulièrement, soit à titre occasionnel, sur tous supports papier, web, radio, TV. Attention, le pigiste n'est pas salarié d'un organe de presse.
Quel salaire ?
Salaire brut mensuel débutant : de 1 600 à 2 000 € pour des commandes régulières, mais les revenus sont très variables. Le feuillet (1 500 signes, espaces compris) est rémunéré une soixantaine d'euros par les quotidiens nationaux.
Quelles sont les conditions de travail ?
En quête permanente d’informations et d’idées d’articles, le pigiste se déplace beaucoup. Il n’a pas d’horaires précis de travail. Sa situation est précaire.
Comment devenir Pigiste ?
Longtemps formés sur le tas, les pigistes sortent aujourd’hui d’écoles spécialisés et de filières universitaires. Trois grandes voies : les écoles reconnues par la profession, les cursus universitaires et les écoles privées de communication.
Les écoles de journalisme reconnues par la profession constituent la meilleure voie d'accès pour accéder au métier. L'accès à ces établissements est très sélectif et s'effectue par concours.
Liste des cursus de journalisme reconnus
L'université offre aussi des formations : licences pro et master pro. À titre d’exemples : journalisme (Aix-Marseille 2), journalisme économique (Paris 1), journalisme scientifique (Paris 7, Lille 1), presse et communication économique et sociale (Paris Dauphine),nouvelles pratiques journalistiques (Lyon 2), ... etc.
Les écoles spécialisées en communication (Efap, Iscom...) présentent aussi des formations.
Accès : Bac + 2 /+ 3. Sélection sévère. Promotion d'une quarantaine d'étudiants. Il existe aussi des prépas privées.
Quelles sont les évolutions de carrières ?
Ce sont le plus souvent les jeunes journalistes qui sont pigistes. Il leur faut parfois attendre deux ou trois ans avant d’obtenir un emploi plus stable et la carte de presse. Les pigistes peuvent alors intégrer une rédaction ou se spécialiser dans un domaine particulier.
Le réseau Info jeunes est accessible à tous les publics (collégiens, lycéens, étudiants, salariés, demandeurs d'emploi...) mais aussi à leurs parents, à leurs enseignants et à tous les travailleurs sociaux. L'accès est libre et gratuit.