- actualité
Lutter contre l’homophobie et la transphobie : lancement d’une campagne dans les collèges et lycées
- Se faire aider
- Bien être
Lundi 28 janvier, le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a lancé la campagne de lutte contre l’homophobie et la transphobie depuis le lycée professionnel Hector-Guimard à Paris.
18 % des lycéens ou étudiants LGBT déclarent avoir été insultés au cours des 12 derniers mois d’après une étude de l’IFOP réalisée en 2018 pour la Fondation Jean-Jaurès et la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH).
Prévenir l’homophobie et la transphobie « ordinaire »
Le ministère mise sur la prévention et la sensibilisation au sein des établissements scolaires du secondaire avec une campagne d’affichage « Tous alliés, tous égaux » dont les flyers et affiches mentionnent le slogan « Ça suffit ! Je m’engage contre les violences homophobes et transphobes ».
Quelques préconisations sont proposées à ce jeune public qui peut être confronté ou témoin de violences, incitant à ne pas stigmatiser les élèves LGBT (lesbienne, gay, bi et trans), à réfléchir sur ses propres préjugés et invitant à agir lorsqu’un camarade est mis en difficultés au sein de l’établissement en allant en parler à un membre de l’équipe éducative. Des guides d’accompagnement sont d’ailleurs disponibles pour l’ensemble des personnels des collèges et lycées.
Lutter contre l’homophobie et la transphobie : un service d’écoute
Il existe un service d’écoute et d’aide aux victimes et témoins d’homophobie et de transphobie accessible par téléphone au 0 810 20 30 40 (0,06 €/min + prix d’un appel local) ou au 01 41 83 42 81 (numéro non surtaxé), tous les jours de 8h à 23 h.
Ce service est aussi joignable par mail avec une réponse sous 48 h ou par tchat : https://ecoute.contrelhomophobie.org
Le numéro vert « Non au harcèlement » est également accessible au 30 20 (gratuit) du lundi au vendredi de 9h à 18 h (sauf les jours fériés).
Lire aussi : Dans certaines universités, les étudiants transgenres peuvent changer de prénom.
Odile Gnanaprégassame © CIDJ
Actu mise à jour le 29-01-2019
/ créée le 29-01-2019
Crédit photo : Tristan Billet - Unsplash