Reporters en herbe, c’est le moment de s’inscrire à Europorters

Se glisser dans la peau d’un reporter, voilà la mission qui attend les candidats à la quatrième édition du concours Europorters. Et pour participer, c’est aux professeurs d’inscrire leur classe ici avant le 1er décembre 2023. Cette édition 2024 se penchera sur la capacité de l’Europe à dessiner le futur. 

Un concours et des élections européennes : l’occasion d’esquisser le futur

L’année prochaine sera marquée par les élections européennes (9 juin 2024), l’occasion pour les élèves (et leurs professeurs), du primaire au lycée, de créer des reportages explorant un thème aussi vaste que celui du futur. Et pour cela, les sujets devront porter sur la vérification des promesses des candidats, l’explication des grandes orientations politiques de l'Union européenne, mais aussi illustrer l'impact des financements européens sur la réalisation de projets locaux. 

Selon leur niveau scolaire, les élèves pourront s'exprimer à travers des reportages écrits, audio, vidéo ou photographiques. À noter qu’il ne s’agit pas de promouvoir l’action européenne, mais de traiter les sujets avec une approche journalistique en vérifiant les informations et en recueillant des points de vue contradictoires. Créé par l’Association pour l’éducation aux médias (APEM), ce concours récompense autant la pertinence d’un sujet que ses qualités journalistiques.

Une édition 2023 marquée par le témoignage

En 2023, les témoignages ont été mis à l’honneur. Ainsi, la classe de Ce1-Ce2 de l’école élémentaire Patrick Thémereau (Villiers-sur-Morin) a interrogé Fahimeh Robiolle, ex-professeur des universités de Téhéran aujourd’hui exilée, pour comprendre pourquoi certaines femmes se coupent les cheveux en soutien au peuple d’Iran. L’occasion de souligner l’intérêt pour les pays européens d’être unis face aux extrémismes. La classe de 4e collège François Péron (Cérilly) s’est rapprochée de Christophe et Marie, maraîchers bio et créateurs des Jardins du Bocage. De quoi illustrer concrètement l’apport du Fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER) dans le déploiement d’une agriculture plus verte. Enfin, des lycéens de 1re du lycée René Goscinny (Drap) se sont interrogés sur l’intérêt de la libre circulation des personnes au sein de l’Union européenne. Et c’est Irène, médecin généraliste espagnole qui a raconté comment la reconnaissance automatique des diplômes au sein de l’Union européenne pouvait réduire les inégalités de santé. 

 

Maxence Saquet © CIDJ
Actu mise à jour le 16-10-2023 / créée le 16-10-2023