visuel sante des armees 12/2024

Actualité L'université de Lille distribue gratuitement des kits de protections hygiéniques aux étudiantes

Laura El Feky Laura El Feky
Publié le 14-01-2019

En bref

  • Du lundi 14 janvier au jeudi 17 janvier, ce sont 30 000 kits de protections hygiéniques qui seront distribués par l'université de Lille à ses étudiantes. 
element5-digital-352046-unsplash.jpg
Etudiante portant livres Crédit : Unsplash

L'opération se déroulera sur l'ensemble des campus de l'université de Lille. 

Avoir ses règles a un coût. Une femme dépenserait en moyenne dix-huit euros par mois en protections périodiques d'après une étude britannique relayée par le Huffington Post UK. Une dépense à laquelle certaines ont du mal à faire face.

Pour les plus précaires, l'achat de tampons et serviettes hygiéniques peut être un vrai problème tous les mois. 

Trois ans après la mobilisation autour de la "taxe tampon" qui avait permis à la TVA applicable aux protections périodiques de passer de 20% à 5,5%, la précarité menstruelle devient de moins en moins taboue en France et c'est au tour de l'université de Lille de s'y attaquer.

A l'origine du mouvement, Sandrine Rousseau, enseignante et vice-présidente à la vie étudiante et à l'égalité femme-homme, explique au micro d'Europe 1 avoir été inspirée du cas de l'Ecosse. Outre-manche, en Ecosse, les protections féminines sont en libre-service dans les établissements scolaires et universitaires depuis la rentrée 2018.

Si l'on n'en est pas encore là en France, l'opération ponctuelle menée par l'université lilloise est déjà un premier pas. De son côté, la mutuelle étudiante LMDE a mis en place, depuis septembre, le remboursement des protections hygiéniques à hauteur de 20 à 25 euros.

Plus d'informations sur le site de l'université de Lille.

Pour aller plus loin : l'association Règles élémentaires lutte contre la précarité menstruelle.

Nous rencontrer Nous rencontrer

Le réseau Info jeunes est accessible à tous les publics (collégiens, lycéens, étudiants, salariés, demandeurs d'emploi...) mais aussi à leurs parents, à leurs enseignants et à tous les travailleurs sociaux. L'accès est libre et gratuit.