Santé Si les hommes avaient leurs règles…
En bref
- Trop connectés, pas assez impliqués : la GenZ, ce n’est pas ça !
- À micro tendu, vous parlez de vie intime, d’études, de boulot, de santé…
- Pas de vérité universelle ni de leçon toute faite, mais vous avez le dernier mot.
Les congés menstruels à la fac ?
Quoi ? Le congé menstruel permet aux femmes, souffrant de règles douloureuses, de bénéficier de quelques jours de congé sans être sanctionnées ou inquiétées par leur employeur ou leur lieu d’études.
Pourquoi ? L’idée de prendre en compte le bien-être des étudiantes pour améliorer leur cadre d’enseignement et faciliter leur réussite fait son chemin dans les établissements français de l’enseignement supérieur. De plus en plus d’universités et d’écoles reconnaissent en effet ce mal invisible, en proposant quelques jours de congés à leurs étudiantes.
Qui ? Maux de ventre, troubles digestifs, fatigue, les douleurs causées par les menstruations touchent une Française sur deux, selon un sondage de l’IFOP réalisé en mai 2021. L’Assurance Maladie estime, quant à elle, que 10 % des femmes souffrent d’endométriose, une maladie chronique causant un développement anormal du tissu de l’endomètre, présent dans l’utérus, qui engendre de fortes douleurs à chaque menstruation.
Quand ? Selon les établissements, différents forfaits d’absences spéciales sont offerts à celles qui en font la demande. Si l’Université Bordeaux-Montaigne ou l’Institut d’études politiques de Lyon proposent 2 semaines d’absence à répartir dans l’année, les étudiantes de l’Université Paris-Est-Créteil doivent se contenter de 12 journées. Les règles, elles-mêmes, durent en moyenne 3 à 6 jours par cycle, selon l’Assurance Maladie, sans compter les symptômes prémenstruels !
Où ? Après l’Université d’Angers qui a ouvert la voie à la rentrée 2023, Bordeaux-Montaigne, Clermont-Auvergne ou encore Paris-Est-Créteil proposent, depuis septembre 2024, quelques jours de repos aux jeunes filles menstruées. Le dernier établissement en date, c’est l’institut de sciences politiques de Lyon, qui a autorisé “des absences pour raisons de santé liées à des règles incapacitantes”. De nouveaux établissements pourraient lui emboîter le pas.