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Actualité Orthographe : les élèves de CM2 font deux fois plus de fautes que leurs parents

Amaury Mestre de Laroque Amaury Mestre de Laroque
Publié le 26-12-2022

En bref

  • Les élèves de CM2 n'ont jamais été aussi mauvais en dictée. Les écoliers font presque deux fois plus de fautes que leurs aînés aux mêmes âges. Et les filles s'en sortent mieux que les garçons. 
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Orthographe : le niveau des élèves de CM2 est au plus bas Crédit : Unsplash

Au niveau de l’orthographe, avec une moyenne de 19,4 fautes, la promotion de CM2 de 2021 décroche… le bonnet d’âne. Triste record révélé le 6 décembre dernier par un rapport publié par l’Éducation nationale. Cette évaluation, réalisée par les élèves à la fin du cycle de l’école élémentaire, existe depuis 1987. Et c’est donc 35 ans après les premières dictées qu’un constat s’impose : les CM2 feraient presque deux fois plus d’erreurs que leurs parents au même âge.

Sans grande surprise, la tendance se montre baissière. Ainsi, en 2021, les 7 000 écoliers testés ont fait en moyenne 19,4 fautes sur une dictée de 70 mots, alors que les générations précédentes n’en faisaient « que » 10,7 en 1987 et 14,7 en 2007. De nos jours, les erreurs concernent principalement l’orthographe grammaticale, c’est-à-dire les règles d'accord entre le sujet et le verbe, celles du groupe nominal et les accords du participe passé. À titre d’exemple, pour ce qui concerne les adverbes et les adjectifs : « L’accord de l’adjectif passe de 46,2 % de réussite en 1987 à 25,3 % en 2021 pour « inquiets » », révèle le rapport.

La baisse du niveau d’orthographe concerne l’ensemble des élèves. Cependant, on peut relever que la part d’élèves faisant très peu de fautes continue de réduire. Ainsi, 1,9 % des écoliers ont rendu une copie avec moins de deux erreurs en 2021, alors qu’ils étaient 12,9 % en 1987. Des performances qui restent liées à l’environnement social. Le rapport démontre que les élèves moins favorisés font environ 21,9 erreurs tandis qu’un groupe d’élèves plus favorisés n’en font que 15,5. Une autre différence est liée au genre des jeunes évalués : alors que les garçons totalisent en moyenne 21 erreurs, les filles en accumulent 5 de moins.

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