Les robes de créateurs ont la cote auprès des futures mariées

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Les robes de créateurs ont la cote auprès des futures mariées

Pas question de renoncer à la robe de princesse qui les fait rêver ! Malgré la crise, les futures mariées ont envie d'un mariage personnalisé et consultent les tendances sur les blogs de mariage qui raffolent des robes de créateurs. Une opportunité pour les étudiants en école de mode ?

"La robe de mariée reste l'une des priorités de la fiancée quand elle se lance dans les préparatifs de son mariage. Moins meringue, plus sobre, plus chic, plus structurée, elle doit rester la robe de princesse qui fait tant rêver les petites filles", explique Élodie Esnault, chargée de communication & partenariats du groupe Mariée et responsable éditoriale de Mariée Magazine.

Succès des robes de créateurs sur les blogs

"Les leaders sur le marché du prêt-à-porter de mariage (Pronovias...) sont loin d'être en danger, mais actuellement, les créateurs et créatrices de robes de mariée rencontrent un grand succès auprès des blogueuses et de leurs lectrices", observe Peggy Picot, photographe de mariage.

Les tarifs ne freinent pas les futures mariées. "À titre de comparaison, il faut compter de 300 € à 500 € pour des robes bon marché fabriquées en Chine, de 1000 € à 2000 € pour des robes middle market et à partir de 2000/2500€ pour des robes de créateurs", précise Sandra Bibas, directrice commerciale et associée de la structure commerciale Clic My Event.

Ecole de mode, passage obligé pour les créateurs de robes de mariée

Si le marché est porteur au point de pouvoir accueillir de nouveaux arrivants, il reste exigeant. "Selon moi, l'école de mode est un passage obligé. J'ai d'ailleurs suivi une double formation de stylisme et modélisme très technique dans une école privée. Bien sûr, elles ont un certain coût, mais vous pouvez aussi tenter les concours pour intégrer des écoles publiques spécialisées, comme Duperré", précise Stéphanie Wolff, créatrice de robes de mariée.

La meilleure formation reste le stage qui vous donne accès à ces différentes écoles. "C'est en faisant un stage chez le créateur Max Chaoul que j'ai découvert l'univers des robes de mariée, sans savoir que je me lancerai moi aussi dans ce domaine."

Du statut d'auto-entrepreneur à la création d'entreprise 

Vient ensuite le moment où l'on veut lancer sa propre collection. Le statut de micro-entrepreneur permet alors de tester son concept sans prendre de grands risques financiers. L'étape suivante est la création d'entreprise si l'affaire marche. Les démarches administratives deviennent alors plus prenantes : "J'ai la chance d'avoir une associée qui prend en charge l'administratif, le commercial et le développement de l'entreprise. Mais en tant que gérante, je dois garder un œil sur tout."

Installée depuis peu dans le 11e arrondissement de Paris, Isabelle raconte : "Au début je travaillais chez moi. Puis mon associée a établi un prévisionnel montrant que je pouvais louer un atelier. C'est important de pouvoir recevoir les clients dans de bonnes conditions."

Créateur de robes de mariée : une passion, un style de vie

Il y a aussi tout un travail à faire sur la communication qui passe par les blogs de mariages, les magazines et les salons. "Je prête parfois mes robes à des photographes pour des séances de shooting qui sont ensuite relayées sur les blogs."

Chaque année, il faut aussi créer une nouvelle collection et son ambiance. "Une équipe artistique m'aide à travailler sur l'image car il faut régulièrement avoir des choses à montrer à la presse."

Et pour chaque robe sur mesure (facturée entre 2500 € et 3000 €), Stéphanie s'y prend au moins 6 mois à l'avance. Pas le temps de s'ennuyer. "Je m'investis 7j/7 de 9h30 à minuit, parfois jusqu'à 3h du matin. C'est une passion et un style de vie. Mais si vous vous lancez, je vous conseille de garder un peu de temps pour vous afin d'éviter le burn-out."
Avis aux amateurs.

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Article mis à jour le 21-05-2018 / créé le 18-07-2013