Une distinction est parfois établie entre les termes de cadreur et de cameraman, en fonction de la nature de la production.
Le terme cadreur est généralement utilisé lors du tournage d’un film réalisé avec une équipe complète de techniciens. Dans ce cas, ce technicien a pour principale responsabilité le cadrage, c'est-à-dire les limites du champ visuel enregistré par la caméra. Pour une production importante, le cadreur est souvent assisté d’un ou deux collaborateurs (mise au point, montage et démontage des caméras et accessoires).
Dans le cas d'une production vidéo ou télévisuelle, avec une équipe réduite, le cadreur est plutôt appelé cameraman. Il peut être conduit à régler également l’éclairage et à superviser l’enregistrement du son. Muni d'un casque, il reçoit les consignes du réalisateur resté en régie.
Sur un tournage, le cadreur doit anticiper et suivre en permanence tous les mouvements des acteurs. Comme tout membre de l’équipe technique, il doit être disponible à tout instant.
En théorie, il est le seul à voir en direct les futures scènes du film, mais certains réalisateurs raccordent parfois une caméra à celle du cadreur, pour visionner les mêmes images.
Certains cadreurs sont spécialistes d'un équipement particulier (steadicam) ou de conditions particulières : hélicoptère, prises de vues sous-marines ou médicales, montagne, reportage…
Le cadreur doit maîtriser toutes les techniques de son métier, notamment le numérique, pour éviter les défauts d'une prise de vues non professionnelle : panoramiques horizontaux ou verticaux maladroits, travellings défaillants, têtes coupées, jambes tronquées…
Il travaille aussi bien en studio qu'à l'extérieur. Ses conditions de travail varient selon le lieu d'exercice. Si à la télévision, ses horaires sont relativement réguliers, ce n'est pas toujours le cas pour le cinéma.
Il doit aussi posséder un bon sens artistique, un esprit méthodique et doit savoir travailler en équipe.