En tant que métier d’art traditionnel, le canneur-rempailleur garnit un siège avec du rotin, de la paille de seigle ou de marais, du jonc ou du raphia.
Il trempe les brins dans l’eau pour les tresser. Pour ces opérations il utilise des techniques anciennes qu’il s’agisse d’un tissage sur châssis, d’un collage brin par brin ou d’un sertissage sur un meuble moderne.
En tant que garnisseur de sièges, il relève les mesures, il coupe le tissu, procède au garnissage de la carcasse du siège et le décore en posant des éléments de passementerie (galons ou franges).
S’il travaille sur des sièges anciens à restaurer, il débarrasse le meuble de son ancien garnissage. Il utilise pour la garniture un matériau traditionnel comme le crin piqué, végétal ou animal. La fixation des éléments se fait à l’aide d’agrafes, de colles ou de matériaux composites.
Comme tapissier, il a en charge une partie de la décoration d’intérieur : il travaille à la pose de moquettes, de tissus sur les murs, de rideaux, de housses. Il réalise d’importants travaux de couture à la main ou à la machine.
Tapissier ou tapissier en sièges, il travaille dans un atelier de fabrication. Assis ou debout selon les objets à réaliser, il est aussi souvent en déplacement en clientèle chez d’autres professionnels ou des particuliers. Il exerce souvent seul s’il est artisan ou dans une équipe de salariés.
Les horaires de travail peuvent être décalés en fonction des commandes et le travail le samedi n’est pas rare.
Ce métier - canneur ou tapissier - présente certaines contre-indications médicales : asthme, allergies aux poussières de toutes sortes (tissus, bois), aux colles, au crin, au vernis. La transpiration des mains peut aussi être un handicap (tissus fragiles).