Chef / Cheffe de culture
Dans une exploitation agricole ou viticole, le chef de culture ou la cheffe de culture seconde l’exploitant agricole. Il est chargé de l’organisation du travail, des achats d’équipements, des choix financiers et commerciaux et de la mise en production.
Secteurs d’activités
Centres d’intérêts
Que fait le/la Chef / Cheffe de culture
Le chef de culture est le bras droit du gérant exploitation agricole, d'un exploitant agricole ou d'un viticulteur. Il assure le pilotage de l'exploitation et le suivi de la production et, dans le cadre de la vigne, la vinification.
Garant de la production, il assure la surveillance des cultures et des vignes, décide du plan cultural c’est-à-dire des changements d’utilisation des différentes parcelles de l’exploitation. Il programme les travaux à réaliser en conséquence et suit l’exécution du cahier des charges défini avec le chef d’exploitation. Il surveille le système d’irrigation, répartit le travail et fixe des objectifs aux conducteurs d’engins.
En tant que spécialiste, il procède à des essais pour améliorer la quantité ou la qualité d’une production. Lors d’une récolte, il assure la logistique : utilisation des moissonneuses-batteuses, nombre de tracteurs nécessaires, chargement des camions pour livraison aux coopératives.
Le chef de culture assure également une partie de la gestion de l’exploitation : encadrement du personnel, embauches, analyses des résultats de production, gestion des fournitures. Il propose au chef d’exploitation l’acquisition de nouveaux engins ou la mise en place de nouvelles cultures ou parcelles de vigne.
Même s’il travaille beaucoup à l’extérieur, le chef de culture est aussi un homme « de bureau », notamment pour des travaux de planning et de saisie.
Ou travailler ?
Le chef de culture travaille au sein d'une exploitation agricole, viticole ou horticole.
Quel salaire ?
Salaire brut mensuel débutant : smic + primes selon les responsabilités.
Quelles sont les conditions de travail ?
Son rythme de travail n’est pas uniforme tout au long de l’année, les aléas de la météo pouvant imposer des horaires de travail inhabituels. Gestion de l’imprévu et grande réactivité sont nécessaires à ce métier.
Comment devenir Chef / Cheffe de culture ?
Les formations vont du CAP pro à la licence.
Exemples de formations :
niveau CAP
- CAPA métiers de l'agriculture
niveau bac
- Bac pro conduite et gestion de l'entreprise vitivinicole
- Bac pro conduite de productions horticoles (arbres, arbustes, fruits, fleurs, légumes)
- BP responsable de productions légumières, fruitières, florales et de pépinières
- BP responsable d'entreprise agricole
- CS conduite de production maraîchère
niveau bac + 2
- BTSA analyse, conduite et stratégie de l'entreprise agricole
- BTSA agronomie et cultures durables
- BTSA développement de l'agriculture des régions chaudes
- BTSA métiers du végétal : alimentation, ornement et environnement
- BTSA agronomie et cultures durables
- CS (certificat de spécialisation) PMATMHAT - pilotage de machines agricoles et travaux mécanisés à haut technicité
niveau bac + 3
- Licence professionnelle : productions végétales
- Licence professionnelle gestion des organisations agricoles et alimentaires.
Différents parcours :
management en entreprise d'horticulture et de paysage (Angers) - Licence professionnelle agronomie
Différents parcours :
agriculture, durabilité, nouvelles technologies (Eplefpa de Courcelles-Chaussy)
management des organisations agricoles (UBO, IUT La Roche sur Yon) - Licence professionnelle agriculture biologique : production, conseil, certification et commercialisation
- BUT génie biologique
À noter : dans certaines grandes exploitations, un titre d’ingénieur agronome peut être exigé.
Quelles sont les évolutions de carrières ?
Un chef de culture peut choisir de s'orienter vers un autre type de production.
Dans une organisation professionnelle, il peut devenir formateur, technicien ou occuper un poste de commercial.
Il peut aussi s’installer lui-même comme exploitant agricole ou viticulteur.
Le réseau Info jeunes est accessible à tous les publics (collégiens, lycéens, étudiants, salariés, demandeurs d'emploi...) mais aussi à leurs parents, à leurs enseignants et à tous les travailleurs sociaux. L'accès est libre et gratuit.