Directement importé des pays anglo-saxons, le métier de fundraiser gagne peu à peu du terrain sur fond de baisse des subventions publiques et de l’accroissement du nombre d’associations.
Pour continuer à exister et à développer leurs missions, les ONG, associations et entreprises publiques font de plus en plus souvent appel à des collecteurs de fonds ou fundraisers pour les aider à rechercher de l’argent, à identifier de nouveaux donateurs et à les fidéliser.
Le fundraiser exerce principalement comme salarié au sein d’une ONG ou d’une entreprise publique (hôpital, organismes de recherche, musée…). Ces organisations peuvent défendre des causes très diverses : développement culturel, solidarité internationale ou de proximité, recherche médicale, lutte contre le handicap, commerce équitable, aide au développement, défense de l’environnement…Il peut également travailler pour le compte d’une agence de marketing direct qui opère dans ce domaine.
En amont, le fundraiser définit avec sa direction, une stratégie de communication d’appels aux dons puis met en place la campagne de collecte.
Le fundraiser utilise les outils habituels du marketing et de plus en plus les outils de l’emarketing. Il constitue, qualifie et exploite des fichiers prospects et donateurs. Pour chaque profil (particulier, entreprise, grand donateur, mécène…) il détermine le message et le support d’information le plus adapté pour inciter au don (dossiers argumentés, médias traditionnels, réseaux sociaux, plateformes de financement, newsletter, courrier ou emailing, démarchage téléphonique, événement..).
Il analyse en retour le résultat des campagnes menées, communique sur les comptes et l’utilisation des fonds récoltés.
Selon la structure qui l’emploie son périmètre de fonctions est plus ou moins étendu. Ainsi, si dans les grandes associations, son métier peut se décliner en plusieurs fonctions (directeur de développement des ressources, responsable grand donateur, responsable legs, responsable marketing direct...), dans les organisations moins importantes, il est fréquent qu’une seule personne assume tous ces rôles à la fois.
Le fundraiser doit avant tout adhérer à la cause de son organisation. Il obéit à une déontologie qui doit lui permettre de décrocher des donateurs tout en respectant l’esprit et la philosophie de son association. Au-delà de cette sensibilisation aux questions humanitaires et d’éthique, ce métier nécessite des compétences en marketing, en communication et en management ainsi qu’un grand sens du relationnel. Des compétences en langue étrangère sont parfois nécessaires.