Conducteur / Conductrice de VTC

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Josée Josée Lesparre
Publié le 09-12-2024
Crédit : Unsplash

Le conducteur ou la conductrice de VTC (véhicule de tourisme avec chauffeur) transporte des personnes contre rémunération dans une voiture haut de gamme. Il/elle est soumis à une réglementation précise. Il/elle n’est pas chauffeur de taxi.

Secteurs d’activités

Transport - logistique
Métier qui recrute
Accessible sans diplôme

Centres d’intérêts

Etre en contact avec du public, des clients Me déplacer souvent, voyager


Le chauffeur de VTC ou de grande remise conduit des personnes dans des véhicules dits de tourisme de luxe dans le cadre de leurs déplacements (aéroport, déplacement urbains, rendez-vous). Ils sont environ 7 200 exploitants en France.

L’exploitant de VTC est soumis à des conditions d’installation et d’exploitation (aptitude professionnelle, formation continue, qualité de service).

La réservation préalable du véhicule est obligatoire et le coût de la course connu à l’avance.

Les VTC n’ont donc pas droit à la maraude (charger un passager au hasard de la rue). Cependant, le décret imposant aux VTC un délai de 15 mn entre la réservation et la prise en charge est suspendu jusqu'à nouvel ordre par le Conseil d’Etat.

La concurrence est rude entre VTC et taxis (les derniers accusant les premiers de concurrence déloyale) mais aussi entre VTC.

L’utilisation d’internet et des applications pour smartphone, notamment la géolocalisation, sont un enjeu important de ce type de transport de personnnes.

Les voitures de luxe avec chauffeur doivent avoir un moteur d’une puissance supérieure à 88kw (soit 120 chevaux), comprendre entre 4 et 9 places, avoir une longueur de plus de 4,5 mètres, avoir moins de 6 ans et offrir un confort et des aménagements intérieurs de « standing ».

Le chauffeur de VTC a le sens du service, il est souriant et d’une très bonne présentation. Il est disponible et a une bonne connaissance de la ville et de sa banlieue.


Le chauffeur de VTC est souvent salarié d’une société qui lui impose les courses et les horaires de travail. Il est aussi autoentrepreneur et à ce titre libre d’organiser son activité.

1 800/2 000 € en tant que salarié. Jusqu’à 3 000 € et plus pour un autoentrepreneur. Mais il faut compter une mise de départ importante pour l’achat ou la location du véhicule et sa mise en conformité. Un chauffeur de VTC conserve 80% de la recette et reverse le reste à la société pourvoyeuse de clients.


Le chauffeur de VTC doit obligatoirement détenir une carte professionnelle pour exercer son activité. La demande doit s’effectuer par écrit au préfet du département de domicile (ou au préfet de police pour Paris). La carte est délivrée au plus tard dans les 3 mois après réception de la demande. Elle doit être rendue lors de la cessation d’activité.

Pour obtenir cette carte, il faut avoir le permis B en cours de validité depuis plus de 3 ans et une attestation d’aptitude physique délivrée par le préfet. Il faut également bénéficier de qualité d’honorabilité et avoir un casier judiciaire vierge, valider un examen ou avoir une expérience de chauffeur professionnel de transport de personnes d’au moins 1 an au cours des 10 années précédant la demande de carte professionnelle, avoir suivi l'enseignement de prévention et secours civiques de niveau 1 depuis moins de 2 ans.

Le chauffeur de VTC, propriétaire de son véhicule, doit effectuer une demande d’immatriculation en ligne sur le registre des VTC (obligation d'avoir un numéro SIRENE ou un K-Bis). Pour créer sa société différents statuts s'offrent à lui : auto-entrepreneur, SASU, EURL...



Le chauffeur salarié peut se mettre à son compte. Ce dernier peut également créer sa société et employer plusieurs chauffeurs. Un petit nombre (salarié) devient dispatcheur.


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