Salarié d’une société d’enquêtes ou d’investigation, ou d’un cabinet d’études marketing, l’enquêteur participe, au départ, à la préparation d’une enquête commandée par une entreprise ou une administration cliente.
Il prend connaissance de la méthodologie de l’enquête, des consignes et du matériel support disponible pour enregistrer les données recueillies.
S’il va sur le terrain pour des interviews, il organise son temps. Il respecte les consignes et la méthode d’interrogation définie précédemment et enregistre les réponses obtenues.
L’enquêteur crée le contact avec un public choisi au hasard, ou, au contraire, imposé en tant que cible prédéfinie. Il doit mener des entretiens à la fois concis, précis et rapides. Les réponses à d’éventuelles questions « ouvertes » doivent être écrites avec exactitude et neutralité.
L’enquêteur remet les résultats bruts de ses investigations à un superviseur dans des délais qui lui sont impartis.
Au moment du recueil des données, l’agent d’enquête opère seul. Il travaille en extérieur et au domicile des interviewés dans un secteur géographique déterminé.
Présentation impeccable et sens du contact sont de mise. Sauf s’il interroge par téléphone, l’utilisation d’un véhicule est quasiment obligatoire dans la mesure où il doit changer de zone d’interrogation (villes, départements, régions) pour diversifier son « public ».
Il transporte son matériel : questionnaires, appareils enregistreurs, ordinateurs…, éventuellement échantillons de produits à tester.
Physiquement et nerveusement, ce métier n’est pas de tout repos : circulation, montées et descentes des escaliers, stress des contacts avec des publics qui ont le sentiment d’être dérangés.
A savoir : ne pas confondre avec enquêteur privé (assurance, contrefaçon...) ou enquêteur de police.