Le garde champêtre veille, aux côtés de la gendarmerie, à l’ordre public en zone rurale et à la protection de l’environnement. Il recherche et constate par procès-verbal les contraventions et les délits portant atteinte aux propriétés rurales et forestières, à l’environnement (lutte contre les décharges sauvages et les pollutions, infractions à la chasse et à la pêche), aux règlements et arrêtés de police municipale, au Code de la route. Assermenté, il dispose de compétences plus larges que les policiers municipaux. Il offre un service de proximité aux habitants.
Il peut également être sollicité ponctuellement en cas de manifestations exceptionnelles sur la commune, lors de catastrophes naturelles ou technologiques ou pour donner un coup de main aux policiers municipaux.
En sus des missions de terrain, le garde champêtre assure le suivi administratif des interventions réalisées.
Le métier nécessite d’être passionné par la nature et l’environnement (travail en extérieur la plupart du temps), des qualités d’autonomie et relationnelles, de la pédagogie et de la diplomatie Il implique de bien connaître le territoire et les différents acteurs de la commune ainsi que la réglementation (arrêtés municipaux, code de l’environnement). Mobile, le garde champêtre est très souvent en déplacement. Alors que le métier semblait en perdition, il recrute de nouveau (environ une quarantaine de postes par an) et se recentre principalement sur les missions de protection de l’environnement et des espaces naturels sensibles. C’est un fonctionnaire (catégorie C) qui relève de la filière de la police municipale. Il porte un uniforme et est habilité au port d’armes.
Le garde champêtre exerce au sein d’une commune ou d’une intercommunalité rurale, une région ou un département, un établissement public gérant un parc naturel régional.