Métier récent, le physicien médical ou radiophysicien est officiellement reconnu comme professionnel de santé depuis janvier 2017. Scientifique de haut niveau, il ou elle applique des procédures de suivi technique des appareils utilisant des radiations ionisantes (radiothérapie, scanner, radiographie, imagerie nucléaire). S’il intervient principalement dans la mise en œuvre des traitements de radiothérapie, il a également des missions d’expertise et de radioprotection.
En radiothérapie, pour le traitement des cancers, son rôle est capital pour éviter les sous-dosages et surdosages, limiter les risques de radiations aux zones limitrophes de la tumeur et adapter la dose de radiations à la prescription du médecin. À l’aide du logiciel de planification de traitement, il définit et optimise les protocoles de traitement (dose et orientation des rayonnements, énergie et forme des champs d’irradiation).
En imagerie médicale, son rôle consiste essentiellement à développer de nouvelles techniques et à améliorer la qualité des clichés.
Le physicien médical a également des missions de radioprotection (contrôle des sources de rayonnements, évaluation des risques, définition de mesures et règles de protection, surveillance des personnels, surveillance des installations, évacuation et destruction des déchets).
Bien qu’autonome, le physicien médical travaille en étroite relation avec les autres membres de l’équipe médicale.
Métier à forte responsabilité, le métier de physicien médical exige une grande rigueur et des compétences très pointues. Il implique une grande expertise en dosimétrie et rayonnement, en équipements ionisants. Il requiert également des connaissances en anatomie et physiologie du corps humain ainsi qu’en informatique (systèmes d’information). Le physicien médical doit se tenir au courant des évolutions techniques et scientifiques dans son domaine.
Le physicien médical exerce dans les hôpitaux et les cliniques, les centres de recherche et de lutte contre le cancer, les organismes de recherche.