Le pigiste propose à différents médias des sujets d’articles à traiter pour lesquels il sera rémunéré.
Il peut travailler pour un journal ou une agence de presse, soit régulièrement, soit à titre occasionnel, sur tous supports papier, web, radio, TV.
Extrêmement adaptable, il doit, à chaque fois qu’il écrit pour une rédaction différente, se couler dans « le moule éditorial » du journal en question pour rédiger dans l’esprit désiré, en un minimum de temps.
Il remet des articles comportant un nombre précis de signes, pour ce qui concerne la presse écrite ou Internet. Rompu à ce type d’exercice, il doit en outre s’organiser de façon à ne pas manquer de travail sans pour autant être submergé par sa tâche. Gérer le flux des commandes pour équilibrer ses revenus n’est pas toujours évident.
Le pigiste peut être spécialisé dans un secteur donné (politique, économie, sciences, littérature, spectacles, sports, agriculture…) ou polyvalent.
Sa qualité première est la curiosité. Il doit également faire preuve de rigueur, avoir une bonne maîtrise du rédactionnel et de l’expression orale et beaucoup d’énergie.
En quête permanente d’informations et d’idées d’articles, le pigiste se déplace beaucoup. Il n’a pas d’horaires précis de travail.
Il possède son propre matériel de travail (informatique, appareil photo, magnétophone pour les interviews), de façon à pouvoir transmettre ses informations, le plus vite possible aux rédactions.
Il doit aussi maîtriser tous les outils informatiques et de communication.
La situation de pigiste est des plus précaire.